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Bilan climatique de 2019 : 3e année la plus chaude en France

L’année 2019 étant terminée, il est l’heure du bilan ! Voici le résumé de l’année en terme de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

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Le constat est implacable : 2019 a été très chaud ! Avec une anomalie nationale se situant autour de +1.1°C (température moyenne de 13.7°C) l'année se place au 3e rang des plus chaudes mesurées depuis le début du XXe siècle, juste derrière 2018 (+1.4°C) et 2014 (+1.2°C), et légèrement devant 2011.

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Sur les 12 mois de l’année, seuls janvier (-0.3°C) et mai (-1.1°C) ont été plus frais que la moyenne. A l’inverse, trois mois sur 12 ont dépassé les 2°C d’anomalie positive (février (+2.2°C), juillet (+2.2°C) et surtout le récent mois de décembre qui, avec +2.4°C, possède l’anomalie la plus importante de cette année 2019).

Si un épisode de douceur remarquable s’était produit à la fin du mois de février (plus de 27°C dans le Sud-Ouest et des records en série >>), 2019 restera dans les mémoires suite à deux canicules d’ampleurs inégalées (nouveau record national avec jusqu’à 46°C dans l’Hérault le 28 juin >>,  des dizaines de records absolus avec plus de 40°C généralisés sur la moitié Nord le 25 juillet et près de 43°C dans la capitale >>).

Parmi notre panel, aucune station ne possède une anomalie négative. En effet, la fourchette s’étale de +0.5°C sur la côte Atlantique (Brest, Biarritz, Lorient) jusqu’à +1.7°C  à Langres.

 

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En terme pluviométrique, le bilan va vous paraître très étonnant… Puisque celui-ci est quasiment à l’équilibre (anomalie positive très anecdotique de +1%) ! En effet, les précipitations de cette année 2019 ont été conformes aux moyennes habituelles. Ceci cache des contrastes saisissants à la fois au niveau temporel qu’au niveau spatial, qui ont fini par s’équilibrer parfaitement.

Tandis que la période estivale a été particulièrement aride avec une sécheresse exceptionnelle et étendue à l’ensemble du pays (sécheresse superficielle des sols record et restrictions sur l’usage de l’eau dans plus de 90 départements, nombreux incendies (>>, >>)), l’automne a lui été remarquablement humide (excédent de +50% en octobre, pluies records et inondations sur l’Aquitaine (>>), inondations meurtrières dans le Sud-Est et notamment près de la Côte-d’Azur (>>, >>, >>).

Au niveau géographique, les anomalies s’étendent d’un déficit de -36% à Montpellier, jusqu’à un excédent de +37% à Mont-de-Marsan (en dehors de notre panel, il atteint +73% à Cannes). Excepté sur une faible superficie du Languedoc (Nîmes & Montpellier), la majeure partie du déficit pluviométrique se situe dans le Nord-Est du pays (entre -10 et -20% en moyenne). A l’inverse, toute la façade Ouest (arc Atlantique) ainsi que la Provence et la Corse ont subi des précipitations assez importantes (excédent compris entre +10 et +30% en moyenne).

 

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En cumulé, il est tombé 400mm à Montpellier contre 1790mm à Biarritz. Sur ce panel, 10 des 73 stations ont dépassé la barre fatidique des 1000mm (Aurillac, Besançon, Biarritz, Brest, Cherbourg,  Limoges, Lorient, Mont-de-Marsan, Saint-Girons et Tarbes). A noter que pour Mont-de-Marsan, il s’agit de l’année la plus humide observée depuis l’ouverture de la station : 1251.6mm contre un ancien record de 1244.6mm en 1960).

Seul Montpellier (400mm) et Clermont-Ferrand (495mm) n’ont pas atteint le seuil des 500mm. La plaine d’Alsace a de son côté prouvé son climat relativement sec : 566mm à Colmar, 579mm à Strasbourg.  Le Val de Loire a lui aussi été peu arrosé avec seulement 604mm à Tours, 607mm à Orléans et 608mm à Bourges.

 

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2019 a été une année plutôt ensoleillée : le bilan est en effet positif avec un excédent de +12% à l’échelle nationale.

Ce bilan est porté par un mois de février historique sur la moitié Nord (localement plus de 200h >>), mais également dans le Nord-Ouest au cours du mois de juillet (excédent record supérieur à +50% en Bretagne >>). Nous pouvons toutefois noter un dégradé géographique : alors que l’excédent est très marqué sur la moitié Nord (souvent compris entre +15 et +20%), il se montre plus anecdotique en se dirigeant vers la moitié Sud (globalement inférieur à +10%). 

La fourchette s’étend de -3% à Rouen jusqu’à +23% à Langres. Pour Rouen, il s’agit de la seule ville de notre panel à ne pas avoir atteint sa moyenne annuelle d’ensoleillement.

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Du simple au double, tel est le cumul total d’ensoleillement observé sur le pays : de 1513 heures cumulés du côté de Rouen, nous atteignons les 3060 heures sur Marseille-Marignane sur notre panel de stations.

Bien entendu, c’est donc près de la Méditerranée où ce soleil a été le plus généreux (en moyenne entre 2700 et 3000h). Et comme souvent, les côtes de la Manche ont été les moins avantagées avec moins de 2000 heures cumulés. A Paris, cette barre des 2000 heures a été atteinte de justesse (2015 heures).

 

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Canicules, inondations, sécheresse, grêle, tempêtes... Une retrospective des évènements météorologiques les plus marquants de l'année 2019 est disponible sur notre actualité dédiée >>. La totalité des évènements de 2019 et les actualités dédiées sont également à retrouver sur notre CHRONIQUE météo (abondamment illustrée répertoriant les principaux événement météo année par année, en France depuis 1900).

 

* PANEL DE 73 STATIONS (pas de données d'ensoleillement sur les stations soulignées et en italique)  :

Abbeville, Agen, Ajaccio - Campo Dell'Oro, Albi, Alençon, Angers-Beaucouzé, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Boulogne-sur-Mer, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive-Laroche, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Chateau-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, Evreux, Hyères, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Lille, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Metz, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier-Fréjorgues, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Romorantin, Rouen, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Etienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.