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Bilan météo et climatique d'octobre 2023 : le retour de l'humidité après un début estival et sec

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois d'OCTOBRE 2023 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

La série est interminable et rien ne semble pouvoir la stopper. Avec une anomalie chaude de +2.6°C à l'échelle nationale, octobre 2023 est devenu le 21e mois consécutif sans repasser sous les moyennes de saison.

 

Après un mois de septembre déjà historique (le plus chaud jamais mesuré >>), octobre a suivi le même chemin en se plaçant au second rang, tout juste derrière le record ... de l'an dernier (+3.4°C en octobre 2022) mais quelques centièmes de degrés au delà d'octobre 2001 (arrondi également à +2.6°C).


Moyenne de l'indicateur thermique national en octobre depuis 1946 - Infoclimat

 

La première moitié de ce mois d'octobre avait d'ailleurs été historiquement estivale et chaude (revoir le bilan de cette séquence exceptionnelle >>) avec des températures qui n'avaient rien à envier à l'été : du 1er au 13 octobre, les températures maximales étaient +6.7°C au dessus des moyennes de saison. Dépassant fréquemment les 30°C, des centaines de records mensuels ont été battus, et même un nouveau record national de chaleur pour un mois d'octobre (35.8°C dans les Pyrénées-Atlantiques à Navarrenx, le 2 octobre).

 

Si nous sommes très furtivement repassé sous les moyennes les journées des 15 et 16 octobre, la douceur s'est rapidement ré-installée sur tout le pays pour la seconde moitié du mois à la faveur d'un flux à dominante océanique (bien moins chaud l'après-midi mais des matinées souvent très douces).

 


Anomalie de la température quotidienne en octobre 2023 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Avec une telle douceur, la totalité des stations météorologique de métropole ont observé un excédent thermique d'au moins +1.5°C (que cela soit sur notre panel comme sur le millier de stations de Météo-France). En effet, l'Ouest de la Bretagne (+1.5°C à Lannion (Côtes-d'Amor), à Ouessant (Finistère) et Brennilis (Finistère)), le Cotentin (+1.7°C à Cherbourg) ou encore le littoral Varois (+1.7°C à Hyères) sont les secteurs aux anomalies les moins importantes.

 

Une anomalie qui franchi même les +3°C des Pyrénées jusqu'au sud de l'Alsace, en passant par le Massif-Central, Rhône-Alpes et la Franche-Comté. Sur notre panel, les excédents montent jusqu'à +3.5°C à Tarbes et Saint-Etienne, +3.6°C à Clermont-Ferrand et +3.7°C à Langres. Sur le réseau secondaire, certaines villes dépassent même +4°C : jusqu'à +4.3°C à Revel (Haute-Garonne) et +4.6°C à Chazelles-sur-Lyon (Loire).

 

Il s'agit enfin d'une bonne nouvelle, octobre 2023 marque enfin le retour des pluies. Sur notre panel de stations, le bilan pluviométrique est en effet excédentaire de l'ordre de +36%.

 

Et pourtant, ce mois n'avait pas démarré sous de bons auspices, avec un temps anticyclonique, estival et particulièrement sec sur la totalité de la France. Mais dès le 17 octobre, un grand chamboulement des centres d'actions à contribué au retour en force de l'humidité sur toutes les régions sans exception, entre un flux d'Ouest océanique vigoureux porteur de fronts actifs et réguliers d'un côté, et plusieurs épisodes cévenols et Méditerranéens dans le quart Sud-Est (avec une vigilance rouge sur les Alpes-Maritimes le 20 octobre >>). Au final, alors qu'il est tombé 4mm agrégés à l'échelle de la France du 22 septembre au 16 octobre, cette valeur grimpe à 116mm tombés sur la période du 17 au 31 octobre.

 

 

Les pluies de la 2e moitié du mois ont donc suffit amplement à atteindre et même dépasser largement les moyennes pluviométriques mensuelles sur la plupart des régions. Sur certaines villes du Nord-Est, mais surtout sur la Nouvelle-Aquitaine, les cumuls y sont même parfois deux fois supérieurs à la moyenne (+102% à Nancy, +103% à Bergerac, +107% à Limoges, +118% à Niort, +125% à Bordeaux, +126% à Langres, et même +176% à Villiers (Charente-Maritime) sur le réseau secondaire). Si ceci n'apparait pas, le secteur Cévenol ainsi que le sud des Alpes a aussi été touché par des pluies abondantes (souvent 2x la normale) avec une anomalie atteignant +189% à Arvieux (Hautes-Alpes).

 

Quelques secteurs n'ont pourtant pas été servis. Ceci est le cas sur les Côtes d'Armor (-29% à Saint-Brieuc), en Limagne et Sud du Massif-Central (-18% à Clermont-Ferrand et -13% au Puy-en-Velay). Si l'arrière-pays et le relief ont été touché par des épisodes pluvieux, l'ensemble du littoral Méditerranéen n'a pourtant pas été arrosé avec des déficits importants, principalement sur la façade orientale de la Corse (-93% à Bastia, -92% à Solenzara) ainsi que sur le Roussillon (-81% à Perpignan, -93% à Serralongue).

 

Au niveau des cumuls, ceux-ci dépassent fréquemment les 100mm sur le pays, tombés quasi-intégralement à partir du 17 octobre. Les 150mm sont même atteints sur de nombreuses villes de Nouvelle-Aquitaine, sur le Cotentin, le Pas-de-Calais, les Alpes, en Franche-Comté et sur la barrière Cévenole : pour notre panel, nous atteignons 181mm à La Roche-sur-Yon, 184mm au Touquet, 185mm à Grenoble-St-Geoirs, 188mm à Bordeaux, 189mm à Langres, 193mm à Niort et 195mm à Limoges. Sur les Cévennes, ces cumuls sont par endroit supérieurs à 400mm, avec une pointe à 588mm du côté de La Souche (Ardèche).

 

Sur le Massif-Central, en Corse, sur le littoral provençal et Languedocien, mais encore sur le Midi-Toulousain et le Roussillon, ces cumuls de pluie sont bien plus faibles, ne parvenant pas à atteindre les 50mm. Par endroit, les cumuls restent insignifiants, avec 17mm à Carcassonne, 15mm à Perpignan, 9mm à Bastia et même 6mm à Vinça (Pyrénéees-Orientales) sur le réseau secondaire.

 

Malgré l'agitation de la fin du mois, l'ensoleillement a donc été principalement porté par une première moitié excessivement estivale et donc lumineuse. Le bilan à l'échelle nationale est alors excédentaire de +22% sur notre panel de stations.

 

C'est dans le quart Sud-Est où l'on note les écarts les plus faibles, en raison d'entrées maritimes assez fréquentes à partir de la mi-octobre (amenant aux épisodes Méditerranéens) : +3% à Nîmes, tout juste dans la moyenne à Montpellier, Saint-Auban et Bourg-Saint-Maurice, et même un déficit à Embrun (-12%), seule ville du panel sous la moyenne. Le Finistère (+1% à Brest) et le Pas-de-Calais (+5% au Touquet) sont aussi proche des moyennes mensuelles.

 

Partout ailleurs, l'excédent d'ensoleillement est notable voire remarquable grâce à cette première moitié de mois. Sur les régions allant du Nord de la Bretagne à l'Alsace, ce soleil a été omniprésent, avec +30 à +40% d'anomalie en moyenne : ceci grimpe jusqu'à +41% à St-Brieuc et Langres, +43% à Dijon, et même +49% à Mâcon (maxi du panel).

 

En termes de durée totale, cet ensoleillement a été compris en moyenne entre 160 et 190 heures sur toutes les villes situées au Sud de la Loire, voire même plus de 200 heures en Provence, Côte d'Azur et Corse (222 heures à Ajaccio, 221 heures à Marignane, 215 heures à Bastia et sur l'Ile-du-Levant (Var)).

 

Du côté des durées les plus basses, nous les retrouvons sur le nord des Alpes, au nord de la Seine ainsi que sur le Finistère avec parfois moins de 130 voire 120 heures cumulées : les minimums nationaux sont de 111 heures à Charleville-Mézières, 110h heures à Brest mais aussi pour Villard-de-Lans (Isère).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Lille, Metz, Hyères, Romorantin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.