Logo Météo Toulouse, météo expertisée et gratuite

Bilan météo et climatique de décembre 2023 : encore de la douceur, et de nouvelles inondations

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de DECMBRE 2023 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

De la douceur, encore et toujours ! Le froid n'était pas encore pour ce mois de décembre, qui se termine sur une anomalie thermique nettement excédentaire de +2.0°C à l'échelle nationale. Nous en sommes donc désormais sur une série de 24 mois consécutifs sans repasser sous les moyennes de saison.

Avec un indicateur thermique proche de 8°C, ce mois de décembre se place au 5e rang des plus doux observés depuis l'après-guerre, toutefois bien loin de l'historique record du mois de décembre 2015 (indicateur de 9.54°C).


Moyenne de l'indicateur thermique national en décembre depuis 1947 - Infoclimat

 

Décembre avait pourtant débuté dans le froid avec des gelées parfois fortes les matinées des 2 et 3 (jusqu'à -8°C à Nevers ou même -5°C à Montpellier), et de faibles chutes de neige le long des frontières du Nord-Est (>>). Mais comme souvent, cet épisode frais n'a été que bien trop éphémère, avec le retour de conditions très douces pour le début de la second décade, et pour la 3e décade du mois. Comme quasiment chaque année depuis bientôt 10 ans, Noël 2023 s'est donc déroulé sous une douceur généralisée (>>).


Anomalie de la température quotidienne en décembre 2023 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Si la douceur a donc été généralisée, celle-ci s'est montré encore plus remarquable sur la moitié Nord où nous étions entre +2 et +3°C au-dessus des moyennes sur toutes les villes au nord de la Loire (jusqu'à +2.9°C à Charleville-Mézières et Beauvais, +3.2°C à Colmar). Sur le réseau secondaire, cette anomalie grimpe même jusqu'à +3.3°C à Pommerit-Jaudy (Côtes-d'Armor), à Lignères-de-Touraine (Indre-et-Loire) ainsi qu'à Guebwiller (Haut-Rhin).

 

Sur la moitié Sud, l'excédent thermique fluctue globalement entre +1°C et +1.5°C. Quelques villes sont toutefois sous ce seuil de +1°C en région PACA (+0.9°C à Embrun, Hyères et Marseille-Marignane). Aucune ville sur l'ensemble des réseaux de Météo-France (plus de 1000 stations) n'a été sous les moyennes de saison en ce mois de décembre : les anomalies les plus basses ont été observées sur la ville de Mende (+0.2°C) puis d'Antibes (+0.4°C).

 

 

Le bilan pluviométrique de ce mois de décembre 2023 sur notre panel de station est assez proche de l'équilibre (-2%). Un bilan qui cache néanmoins des disparités géographiques, mais également temporelles.

 

Ce mois avait en effet débuté dans la lignée du remarquable mois de novembre (+51%) : sous l'humidité... et les inondations. Des pluies fréquentes sur une large bande centrale allant du Poitou-Charentes aux Alpes en passant par le Limousin, provoquant des crues quasi-généralisées sur de nombreux cours d'eau (>>). Fort heureusement, les conditions anticycloniques au milieu du mois ont enfin interrompu cette série de plusieurs semaines de pluies abondantes (>>). Lors de la dernière décade, un flux faiblement dépressionnaire a apporté quelques pluies additionnelles sur la moitié Nord tandis que les villes méridionales ont pu profiter d'un temps sec prolongé.

 

 

Les disparités géographiques se dénotent par un fort excédent pluviométrique de la Nouvelle-Aquitaine aux Alpes, mais également sur la Bourgogne, l'Est Parisien ainsi que la Champagne. L'excédent dépasse les +50% sur Les Charentes et le Limousin (+57% à Brive, +65% à Cognac). Les massifs Alpins possèdent les anomalies les plus marquées, atteignant +60% à l'aéroport de Grenoble, +67% à Bourg-Saint-Maurice et +85% à Embrun. Certaines stations du secteur ont même atteint deux fois leur cumul mensuel sur le réseau secondaire : +110% à St-Michel-de-Maurienne (Savoie) et à Val-Cenis (Savoie), ou jusqu'à +138% à Grenoble-Le-Versoud (Isère).

A l'inverse, un bon quart Nord-Ouest, la Limagne ou encore la plaine Alsacienne ont vécu un mois en déficit, de -20 à -40% selon les villes (jusqu'à -42% à St-Quentin, -45% à Colmar). Mais c'est une nouvelle fois le secteur Méditerranéen qui est resté à l'écart des pluies. L'Ouest Corse et surtout l'ex-région Languedoc-Roussillon n'ont reçu que très peu d'eau lors de ce mois, avec des déficits importants par endroit supérieurs à -70% (-71% à Montpellier, -87% à Perpignan, -90% à Sète... et même -99% à Bastia).

 

En termes de cumul, toutes les villes de la façade Atlantique mais surtout toute la région Nouvelle-Aquitaine ont dépassé les 100mm en décembre, avec un maximum sur notre panel de 212mm pour Biarritz. Plusieurs villes Alpines (190mm à Bourg-Saint-Maurice), du Nord-Est (108mm à Troyes, 119mm à Besançon) et des côtes de la Manche (128mm à Cherbourg, 114mm au Touquet) ont aussi dépassé les 100mm au total. Sur le réseau secondaire, les cumuls les plus importants s'élèvent à 395mm à Rupt-sur-Moselle (Vosges), 388mm à Mijoux (Ain) et 365mm au Lioran (Cantal).

 

Si une grande partie du bassin Parisien, du Centre et du Val-de-Loire ont récolté entre 40 et 70mm, c'est donc bien en Alsace, Limagne et surtout autour de la Méditerranée où les pluies ont été les plus limitées, ne dépassant pas les 30mm. Des pluies même insignifiantes sur plusieurs localités du Sud-Est, avec 7mm à Perpignan, 5.8mm à Pézenas (Hérault), 4.6mm à Sète et un très faible 1.2mm à Bastia.

 

Du côté de l’ensoleillement, ce mois de décembre a été dans l'ensemble assez gris, avec un déficit de l'ordre de -9% sur notre panel de stations. Une situation qui s'explique d'une part par le flux océanique dépressionnaire porteur d'humidité et donc de grisaille durant les 10 premiers jours du mois (mais également en fin de mois sur la moitié Nord), et d'autre part en raison des nuages bas bloqués sous l'anticyclone en milieu de mois.

 

De ce fait, une bonne parti du pays n'a pu profiter du soleil courant décembre, avec un déficit sur les 3/4 du pays, atteignant -15 à -30%, voire même -40 à -50% sur plusieurs villes de l'Ile-de-France, du Grand-Est et de la Bougogne-Franche-Comté (-42% à Melun, -44% à Vesoul, -47% à Charleville-Mézières et -53% à Dijon).

 

Malgré tout, le quart Sud-Est a, a contrario, évité ces nuages au cours du mois. La vallée du Rhône, l'Est de l'Auvergne, et le pourtour Méditerranéen ont terminé sur un excédent d'ensoleillement compris entre +10 et 30%, voire proche des +40% (+35% à Lyon, +39% à Millau).

 

Cet excédent d'ensoleillement dans le Sud-Est se traduit par une durée totale dépassant les 100 heures sur l'Est de l'Occitanie, PACA, Corse et sud de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Près du littoral de la Méditerranée, plusieurs villes ont même pu profiter de plus de 150 heures d'ensoleillement (154h à Nice, 157h à Marignane, 164h à Bastia, 166h à Perpignan, et un maximum dans les Alpes-Maritimes de 170h à Péone).

 

Partout ailleurs, le fossé se montre important, avec un ensoleillement seulement compris entre 50 et 70h dans l'Ouest de la France, et ne dépassant pas les 40 petites heures sur le Nord-Est (excepté le Sud Alsace). Parmi les villes les moins ensoleillées du mois, notons les 32h à Vesoul, Troyes et Melun, 25h à Dijon et un très faible 22h pour la station de Charleville-Mézières.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin, Tarbes.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

Toulouse fait désormais partie des 19 villes du réseau meteo-villes.com et permet aux internautes de bénéficier d'un service météo gratuit et d'une qualité vraiment exceptionnelle...
Meteo-toulouse.org est le seul site météo professionnel et entièrement gratuit exclusivement consacré à Toulouse et à une partie du Lot-et-Garonne. Ce site est réactualisé plusieurs fois par jour par des météorologistes locaux qui suivent la situation en permanence et ainsi affinent leurs dernières prévisions à chaque fois que la situation le nécessite. Il en est de même pour les prévisions à 7 jours et pour la tendance saisonnière. Meteo-toulouse.org a été crée par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, présentateur sur BFMTV, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques). Le site est aussi un portail météo pour Toulouse et la Haute-Garonne avec les meilleures webcams et les données des stations météo en direct, des cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques, le climat de Toulouse et de la Haute-Garonne et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Toulouse.


Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.