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Bilan météo et climatique de juin 2023 : au 2e rang des plus chauds et des plus orageux

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JUIN 2023 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Les statistiques sont calculées sous la moyenne climatique officielle de la période 1991-2020.

 

Si juin 2023 n'a pas été marqué par de hautes envolées de températures, la chaleur s'est montré régulière durant la totalité du mois. De ce fait, le bilan est implacable avec un excédent thermique à l'échelle nationale de +2.5°C. Il s'agit donc du 17e mois consécutif sans être sous les moyennes de saison.

 

29 des 30 jours du mois ont été excédentaires, seule la toute dernière journée (30 juin) est parvenue à repasser sous les moyennes à la faveur du retour d'un flux plus océanique.


Anomalie de la température quotidienne en juin 2023 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

Cet excédent de +2.5°C (indicateur national de 21.5°C) porte ce mois de juin 2023 au 2e rang des plus chauds mesurés en France, juste derrière l'inégalable mois de juin 2003 (indicateur de 22.5°C, anomalie de +3.5°C). Du côté des plus frais depuis l'après-guerre, il faut remonter à l'année 1972 avec une anomalie de -3.2°C (soit près de six degrés moins chaud que cette année).


Moyenne de l'indicateur thermique national en juin depuis 1946 - Infoclimat

 

Sur l'ensemble du réseau national, seules 3 stations ont été sous les moyennes de manière très marginale : -0.1°C à Cessy (Ain), Regusse (Var) et Méailles (Alpes-de-Haute-Provence).

Si l'excédent thermique est compris en moyenne entre +1.5°C et +2°C en Occitanie, Provence, Auvergne et Rhône-Alpes, elle atteint de façon plus remarquable les +2.5°C à +3.5°C en moyenne des Charentes au Nord-Est, en passant par les Pays-de-la-Loire, le Centre, l'Ile-de-France ou encore les Hauts-de-France. Parmi les anomalies les plus élevées de notre panel, notons les +3.6°C à Paris et Luxeuil, +3.7°C à Nantes et au Mans, ou encore +3.8°C du côté de Lille. Sur le réseau secondaire, l'anomalie grimpe même à +4.1°C à Guebwiller (Haut-Rhin) et à Lormes (Nièvre).

 

A noter qu'à Lille ou encore Paris pour ne citer que ces villes, ce mois de juin a été le plus chaud jamais mesuré. Une statistique impressionnante pour Paris, dont la station de référence (parc Montsouris) effectue des mesures interrompues depuis 1873, soit 150 ans !

 

Du côté pluviométrique, le bilan demeure très contrasté selon les régions, même si un léger excédent ressort, d'environ +8% sur notre panel de stations.

 

En effet, la situation de la fin mai s'est prolongée durant les deux premières décades du mois de juin, à savoir un temps anticyclonique et très sec au Nord (>>), contrastant avec de nombreux orages quasi-quotidiens sur les régions du Sud (>>) occasionnant même des inondations en secteur urbain comme à Paris, Toulouse ou encore Lyon (>>). Des orages qui ont fini par être nettement plus organisées et violent en début de 3e décade, avec grêle et rafales de vent parfois destructrices du Sud-Ouest au Nord-Est (>>).

 

Au final, la totalité du pays a été confronté à au moins un orage au cours du mois (seul le Finistère ainsi que de rares secteurs de la Moselle et des Ardennes n'ont pas observé d'orages). Juin 2023 se place dès lors au 2e rang des plus foudroyés sur la période 1997-2023 (deux fois plus d'impacts que la moyenne), juste derrière juin 2022.


Impacts de foudre recensées en juin 2023 - Meteo60.fr

 

Cette durable période anticyclonique sur le Nord de la France s'est traduit par un déficit pluviométrique de l'ordre de -20 à -60% au nord de la Loire, voire localement -70% dans les Hauts-de-France (-70% à Lille) ou dans le Grand-Est (-70% à Nancy, -75% à Metz). Côté réseau secondaire, le déficit le plus marqué est à mettre au titre des communes de St-Léger-en-Yvelines ou encore de Seingbouse (Moselle) avec -94%.

 

Un bilan tout autre sur les régions méridionales où les orages ont localement apporté de gros cumuls. Juin s'est donc terminé sur des valeurs excédentaires dans la moitié Sud, sur le sud de la Corse, et plus localement à la faveur des orages de la fin du mois entre le Centre et la Champagne-Ardennes. Si l'excédent atteint fréquemment +50 à +100% au Sud, la région Occitanie a été l'une des plus arrosée avec parfois plus de deux fois le cumul habituel (+105% à Toulouse, +152% à Carcassonne et à Millau). Toutefois, l'excédent le plus exceptionnel est pour la ville de Apt (Vaucluse) où les nombreux orages ont donné plus de 5 fois la quantité de pluie d'un mois de juin normal (+403%).

 

De rares exceptions sont à noter sur plusieurs villes bordant la Méditerranée : le Roussillon (-47% à Perpignan) ou la Côte d'Azur (-45% à Nice, -54% à Hyères) ont été moins concernées par ces orages.

 

Traduit en terme de cumul de pluie, les villes les moins arrosées se situent par conséquent, pour la plupart, au nord de la Seine, avec souvent moins de 50mm. Dans les Hauts-de-France, Grand-Est, Pays-de-la-Loire ou Bretagne, il n'est pas rare de voir des cumuls inférieurs à 25mm (24mm à Rennes, 21mm à Nantes, 19mm à Lille, 17mm à Nancy, 14mm à Metz). Le minimum national est à mettre à l'actif de Saint-Léger-en-Yvelines avec seulement 3.2mm. Roussillon, Cote d'Azur et littoral Provençal ont eux aussi récolté bien peu d'eau au cours du mois dernier (20mm à Nice, 17mm à Hyères, 12mm à Perpignan).

 

A l'inverse, les cumuls ont atteint 100 à 150mm en moyenne sur la Nouvelle-Aquitaine, l'Auvergne, Midi-Pyrénées, Rhône-Alpes et l'intérieur Provençal. Les villes les plus arrosées du panel sont Aurillac (141mm), Limoges (143mm), Millau (144mm) et Saint-Girons (149mm). Lomné, dans les hautes-Pyrénées, a été la ville la plus arrosée à l'échelle nationale avec 257.2mm.

 

Si la pluviométrie a été contrastée, les écarts ont été encore plus notables du côté de l'ensoleillement. A l'échelle nationale, le bilan est toutefois largement excédentaire, de l'ordre de +20%.

 

Les nombreuses situations orageuses de la moitié Sud ont apporte une certaine nébulosité, occasionnant un déficit d'ensoleillement entre Aquitaine, Occitanie, Provence, Côte d'Azur et Corse. Des déficits qui atteignent localement les -10 à -20% selon les villes (-11% à Nice, 12% à Nîmes, -15% à Saint-Auban, -18% à Tarbes, -19% à Embrun).

 

Inversement, le soleil a été omniprésent sur les villes septentrionales, notamment après 3 premières semaines anticycloniques quasiment sans aucun nuage. Les excédents sont remarquables voire exceptionnels, compris entre +30 et +50% en moyenne, voire même près de +60% sur plusieurs villes du Grand-Est (+55% à Charleville-Mézières, +58% à STrasbourg, +59% à Langres, +60% à Nancy).

 

De ce fait, la carte de la durée totale de l'ensoleillement est assez cocasse avec les villes du Sud bien plus grises que celles de la moitié Nord. Hormis Hyères (307h) et Ajaccio (329h), aucune des villes de la moitié Sud sur notre panel de station n'est parvenue a dépasser les 300 heures d'ensoleillement, contrairement aux villes de la moitié Nord !

 

Alors qu'une ville Bretonne détenait la palme de la ville la plus ensoleillée en mai, cette première place reste dans la moitié Nord pour juin, avec 358 heures du côté de Strasbourg ! Avec des valeurs comprises entre 320 et 360 heures, plusieurs villes du Grand-Est ont notamment vécu le mois le plus ensoleillé de leur histoire.

 

Il s'agit d'un ensoleillement parfois deux fois supérieur à celui observé au pied des Pyrénées. Un piémont Pyrénéen marqué par de fréquents orages et donc une nébulosité importante, ne permettant pas d'atteindre les 200 heures de soleil (176h à Saint-Girons, 161h à Tarbes, et un minimum national de 141h à Bustince dans les Pyrénées-Atlantiques).

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Auban, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin, Saint-Quentin.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.