• Bulletin France
  • Week-end
  • 15 jours
  • Alerte 8 jours
  • Prévi. saison
  • Pluies
  • Nuages
  • Orages
  • Station Toulouse
  • Votre quartier
  • Webcams
  • Nos articles
  • X (Twitter)
  • Chronique
  • Almanach
  • Climat région
  • T°C records
  • Faire un don
    1. Accueil
    2. Actualités Météo
    3. Bilan météo et climatique de septembre 2022 : estival avant le retour des pluies et de la fraîcheur
    Douceur / Forte chaleur / IncendiesFroid / Fraîcheur / GelBilan climatiqueClimat / Réchauffement climatique

    Bilan météo et climatique de septembre 2022 : estival avant le retour des pluies et de la fraîcheur

    Dernière mise à jour le 3 Oct. 2022 à 22:48
    @Copyright 2003 - 2025. SARL Météo-villes
    Guillaume Séchet, météorologiste, créateur du site et présentateur météo sur BFMTV.
    Logo Météo Toulouse, météo expertisée et gratuite
    Faire
    un don
    Contact
    • Bulletin FranceBulletin France
    • Week-endWeek-end
    • 15 jours15 jours
    • Alerte 8 joursAlerte 8 jours
    • Prévi. saisonPrévi. saison
    • PluiesPluies
    • NuagesNuages
    • OragesOrages
    • Station ToulouseStation Toulouse
    • Votre quartierVotre quartier
    • WebcamsWebcams
    • Nos articlesNos articles
    • X (Twitter)X (Twitter)
    • ChroniqueChronique
    • AlmanachAlmanach
    • Climat régionClimat région
    • T°C recordsT°C records
    • Faire un donFaire un don
    Actualité précédente
    Toutes les actualités
    Actualité suivante

    Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de SEPTEMBRE 2022 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

    Les statistiques sont calculées sous la nouvelle moyenne climatique officielle de la période 1991-2020, en lieu et place de l'ancienne période utilisée jusqu'au mois de mai (1981-2010).

     

     

    Après un été excessivement chaud marqué par des canicules à répétition, ce mois de septembre s'est montré un certain temps très estival, avant une baisse des températures. Une baisse insuffisante pour considérer ce mois comme réellement dans les moyennes puisque septembre s'est terminé sur un léger excédent de +0.6°C par rapport à la période 1991-2020.

     

    Avec un indicateur thermique de 18.23°C, nous étions très loin du record historique remontant au mois de septembre 1949 (20.67°C), suivi de 1961 (20.35°C). Notons toutefois un très léger fléchissement par rapport aux derniers mois de septembre anormalement chauds (il s'agit du moins chaud depuis 2017).


    Température moyenne quotidienne en septembre en France depuis 1946  - Infoclimat

     

    Ce mois de septembre a toutefois été coupé en deux :

    - La première moitié du mois a été particulièrement estivale dans la lignée de cet été. La journée du 12 septembre est même entrée dans l'histoire, avec un nouveau record national de chaleur en France en septembre : jusqu'à 40.2°C à Pissos (Landes) >>

    - La seconde moitié a marqué l'arrivée soudaine d'un temps bien plus automnal, avec une fraîcheur dont nous n'étions plus habitués. Très localement, les toutes premières gelées ont été observées en plaine les 17 et 18 septembre avec quelques records mensuels de froid à la clé (-1.5°C à Epinac - Saône-et-Loire), et les premières neiges sont tombées sur les Alpes du Nord >>

     

    Au final, l'anomalie thermique s'élevait à +2.9°C entre le 1er et le 16 septembre... avant de basculer dans une fraîcheur durable atteignant -1.9°C d'anomalie entre le 17 et le 30 septembre.


    Température moyenne quotidienne en septembre 2022 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

     

     

    Géographiquement, ce sont les régions les plus au Sud et surtout au Sud-Ouest qui sont restées les plus chaudes (et les plus protégées des toutes premières coulées Arctiques). En Aquitaine, Occitanie, Corse et Côte-d'Azur, l'excédent thermique est resté au dessus de +1°C en septembre, voire même au delà de +1.5°C (+1.6°C à Brive, +1.7°C à Toulouse, +1.9°C à Albi et à Ajaccio).

     

    A contrario, les villes du quart Nord-Est (Bourgogne-Franche-Comté, Ile-de-France, Hauts-de-France et Grand-Est) ont davantage été exposées aux premières sensations automnales lors de la 2e moitié du mois, contre-balançant la chaleur de la première partie de septembre. De ce fait, ces villes finissent sur un certain équilibre (0.0°C à Metz et Nancy, 0.1°C à Luxeuil, Nevers, Langres ou encore Dijon, 0.3°C à Paris). Deux villes sur notre panel ont même un infime déficit : il s'agit d'Embrun (-0.1°C) ainsi que Beauvais (-0.2°C).

     

    La sécheresse a été particulièrement inquiétante ces derniers mois, et les précipitations ont eu beaucoup de mal à revenir. Après la chaleur, trois jours d'instabilité se sont manifestés du 5 au 7 septembre, marqués par de très nombreux orages de grêle et occasionnant même des inondations entre Hérault et Gard les 6 et 7 (avec deux vigilance rouge) >>

    Si d'autres orages ont également éclatés autour de la journée du 14 septembre (>>), c'est durant la dernière décade que l'humidité a fini par se généraliser tout en devenant plus bénéfique (flux océanique avec passage de perturbations océaniques abondamment pluvieuses notamment à partir du 26 >>).

     

    Ces quelques pluies ont au moins permis de dépasser la moyenne mensuelle à l'échelle nationale, puisque septembre se termine sur un excédent pluviométrique de +19% sur notre panel de stations.

    Malheureusement, à l'issue de cet été aride, nous étions alors à des niveaux d'humidité historiquement bas. Ces pluies, bien que bénéfiques, sont restées très largement insuffisantes pour rattraper le retard accumulé ces derniers mois, avec plusieurs dizaines de départements restant en état de crise.


    Indice d'humidité des sols entre le 1er juin et le 29 septembre 2022 - Meteo-France

     

    Nous n'étions plus habitués à voir des villes dépassant leur moyenne mensuelle pluviométrique, c'est désormais chose faite ! En vallée du Rhône, dans le Pays-Basque, mais également sur les 2/3 Nord, les pluies ont été plutôt généreuses en ce mois de septembre. Dans certains cas en Languedoc, Normandie et Hauts-de-France, plusieurs stations ont récolté deux fois voire isolément trois fois leur cumul normal de septembre (+103% à Lille, +124% à Caen, +141% à Montpellier, +235% à Calais).

     

    Malgré cela, une partie du Centre-Ouest, le Massif-Central, la Corse ainsi que la Côte d'Azur sont restés en déficit le mois dernier. Un déficit assez hétérogène, mais parfois notable n’arrangeant en rien la sécheresse actuelle (-38% à Angers, -51% à Bordeaux, -58% à Aurillac et jusqu'à -88% à Bastia).

     

    Traduit en termes de cumul, la moyenne approche les 80mm sur notre panel de stations contre une moyenne habituelle en septembre de 66mm. Il a davantage plu lors de ce mois que durant les 3 mois de l'été sur de nombreuses villes de notre pays. Les secteurs les plus servis en humidité sont situés sur la côte Basque (220mm à Biarritz), au nord de la Loire (122mm à Caen, 129mm au Touquet, 211mm à Calais), mais surtout en basse vallée du Rhône et Languedoc en raison des épisodes méditerranéens ayant enfin réduit la sécheresse dans ces villes (159mm à Nîmes, 189mm à Montélimar, 209mm à Montpellier).

     

    D'autres régions n'ont pas été aussi bien loties. Le nord de la Nouvelle-Aquitaine, les Pays-de-la-Loire, l'Auvergne, le Roussillon ou bien la Corse ont même peiné à atteindre les 50mm. Notons pour les plus faibles cumuls jusqu'à 39mm à Bordeaux et Carcassonne, 35mm à à Angers, 33mm à Toulouse et seulement 8.8 pauvres millimètres pour Bastia. La capitale a également été épargnée par les pluies les plus abondantes (49mm au Parc Montsouris).

     

     

    Ce mois a été contrasté au niveau thermique et pluviométrique... d'un point de vue de l'ensoleillement, ceci n'est pas en reste. Si septembre 2022 marque un bilan presque équilibré de -3% à l'échelle nationale sur notre panel, ceci cache de gros écarts entre les régions septentrionales et méridionales.

     

    En effet, après un début de mois ensoleillé, les nuages et l'humidité ont limité l’ensoleillement sur les régions au nord de la Loire durant la 2e partie du mois. Des nuages ayant empêché d'atteindre la norme mensuelle sur la plupart des villes de la moitié Nord, qui indiquent un déficit allant de -5 à -20% (-9% à Paris, jusqu'à -16% à St-Brieuc, -18% à Strasbourg, -22% à Caen). Le pourtour méditerranéen était également quelques peu à la traine avec -7% à Ajaccio et Bastia, ou même -10% à Nîmes sous de plus fréquentes entrées maritimes.

    Il fallait aller du côté de Rhône-Alpes mais surtout en Aquitaine pour retrouver un ensoleillement plus fort qu'à l'accoutumée le mois dernier, plusieurs villes atteignant un excédent de +10% (+10% à Lyon, +11% au Puy-de-Velay et Bordeaux, +17% à Mont-de-Marsan).

     

    Ce contraste Nord/Sud abouti à un écart en termes de durée totale d'insolation allant du simple au double entre la Normandie/Bretagne et la Provence.

    Hormis La-Roche-sur-Yon (201h), aucune ville du panel n'a réussi à atteindre les 200 heures cumulés lors de ce mois de septembre 2022 sur la moitié Nord de la France (160h à Paris). Les villes longeant les côtes de la Manche ainsi que le nord de l'Alsace ne sont même pas parvenues à franchir les 150 heures (seulement 143h à Strasbourg, 141h à Brest, 138h à Rouen et St-Brieuc, et un minimum de 134h du côté de Caen).

     

    Plus de 200 heures sur la partie Sud où le soleil s'est manifesté plus fréquemment (213h à Toulouse, 232h à Mont-de-Marsan par exemple). C'est en région PACA où il fallait se rendre en septembre pour bénéficier d'un ensoleillement durable, puisque deux villes de notre panel ont dépassé les 250 heures : il s'agit de Nice (256h) et de Marseille-Marignane qui truste le haut du classement (271 heures).

     

    Récapitulatif : 

     

    * PANEL DE 73 STATIONS

    Température – pluviométrie – ensoleillement :
    Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Châteauroux, Cherbourg, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Rouen, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

     

    Température – pluviométrie (absence partielle ou totale de données d’ensoleillement) :
    Abbeville, Lille, Metz, Hyères, Romorantin, Saint-Auban.

    Actualité précédente
    Toutes les actualités
    Actualité suivante

    Suivi des pluies

    Chargement…

    Suivi des pluies

    Webcams & pastilles T°C cliquables

    Webcams locales
    Fortes chaleurs cette semaine : canicule en vue au sud ?
    Douceur / Forte chaleur / Incendies
    4 Août 2025

    Fortes chaleurs cette semaine : canicule en vue au sud ?

    Floris : une tempête exceptionnelle en plein été sur l'Ecosse !
    Vent et tempête
    3 Août 2025

    Floris : une tempête exceptionnelle en plein été sur l'Ecosse !

    Bilan météo et climatique de juillet 2025 : un début caniculaire, puis plus maussade voire frais
    Bilan climatique
    2 Août 2025

    Bilan météo et climatique de juillet 2025 : un début caniculaire, puis plus maussade voire frais

    Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

    Toulouse fait désormais partie des 19 villes du réseau meteo-villes.com et permet aux internautes de bénéficier d'un service météo gratuit et d'une qualité vraiment exceptionnelle...
    Meteo-toulouse.org est le seul site météo professionnel et entièrement gratuit exclusivement consacré à Toulouse et à une partie du Lot-et-Garonne. Ce site est réactualisé plusieurs fois par jour par des météorologistes locaux qui suivent la situation en permanence et ainsi affinent leurs dernières prévisions à chaque fois que la situation le nécessite. Il en est de même pour les prévisions à 7 jours et pour la tendance saisonnière. Meteo-toulouse.org a été crée par Guillaume Séchet (webmaster de meteo-villes.com, présentateur sur BFMTV, météorologiste et ex-présentateur à La Chaîne Météo, spécialiste et auteurs d’ouvrages sur les évènements climatiques). Le site est aussi un portail météo pour Toulouse et la Haute-Garonne avec les meilleures webcams et les données des stations météo en direct, des cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques, le climat de Toulouse et de la Haute-Garonne et les records ainsi que normales quotidiennes des températures à Toulouse.


    Notre ville de TOULOUSE


    Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
    Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
    Sa population est d’environ 455.000 habitants.


    Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


    L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


    Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.