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Explication des phénomènes

Instabilité actuelle : explication de l'heure de déclenchement des averses

Une situation favorable aux averses récurrentes :

 

Le temps se montre instable sur une large partie de la France en cette fin de semaine sous l'influence d'une vaste zone dépressionnaire située entre les îles britanniques et la Scandinavie. Si le front principal de la tempête Louis est passé, de nombreuses averses persistent à l'arrière dans un ciel de traîne plus ou moins actif selon les secteurs.

Animation du risque de précipitations sur la France pour le vendredi 23 février 2024 – Modèle arome via WX CHARTS

 

Ces averses sont issues d'un important contraste thermique entre l'air situé près du sol, sensiblement plus doux et de l'air très froid en altitude qui engendre une instabilité plus ou moins marquée de l'atmosphère. L'air doux, moins dense, a en effet tendance à s'élever pour ensuite rencontrer l'air plus froid en altitude.

 

Cette rencontre entre air plus doux et air froid provoque une condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère et le développement des nuages (plus l'air est froid, moins il peut contenir d'eau, d'où la saturation et le développement des nuages). Lorsque l'instabilité est suffisante, ces nuages continuent de se développer et engendrent finalement la formation d'averses.

Schéma du mécanisme de formation d'une averse – Via l'avionnaire

 

Or, la masse d'air est actuellement très froide en altitude sous l'influence d'un flux d'Ouest/Nord-Ouest apportant de l'air maritime polaire sur notre pays. Ainsi, on retrouve un important contraste thermique entre le sol et l'altitude avec parfois plus de 35/40°C de différence entre 0m et 5000/6000m d'altitude (500 hPa).

Températures au sol, à 850 hPa, à 500hPa et coupe verticale sur le Nord-Ouest France le samedi 24 février 2024 – Arome via meteociel.fr

 

La situation est donc favorable à la circulation de nombreuses averses sur le pays, se montrant parfois fortes, orageuses et s'accompagnant pour les plus fortes de grésil/petite grêle voire de flocons jusqu'à très basse altitude, une situation typique des « giboulées de mars » avec un peu d'avance.

 

Schéma du mécanisme de formation d'une giboulée - Thibault Séchet - Tiré de l'ouvrage METEO EXTREME

 

Pourquoi les averses sont plus nombreuses dans les terres l'après-midi ?

 

Même si les averses sont nombreuses, on peut toutefois remarquer que celles-ci ont tendance à concerner les régions bordant l'océan en première partie de journée, se montrant plus fortes près des plages et bien moins actives en allant dans l'intérieur. Les terres plus éloignées des littoraux sont d'ailleurs le plus souvent dépourvues d'instabilité durant la matinée.

Ceci est de nouveau dû au contraste thermique entre l'air près du sol et en altitude. Les océans restent en effet plus « doux » durant la nuit, ce qui veut dire que le contraste entre le sol et l'altitude reste important entre la nuit et le début de journée sur ces secteurs, favorisant donc la formation d'averses.

 

Animation radar de la matinée du 23 février 2024 sur le Nord-Ouest de la France – Via meteociel.fr

 

Dans les terres, les nuits plus dégagées favorisent un refroidissement plus net par rayonnement nocturne, ce qui signifie que le contraste thermique est bien moins important en début de journée entre le sol et l'altitude, ce qui engendre une instabilité bien plus faible sur ces secteurs et donc des averses bien plus éparses voire absentes.

Schéma d'une situation d'instabilité d'air froid en début de journée – Météo-Villes

 

L'après-midi, le réchauffement est plus net dans les terres grâce notamment aux périodes ensoleillées du début de journée, ce qui accentue donc l'instabilité en seconde partie de journée (contraste plus important entre le sol et l'altitude). Ainsi, les averses peuvent non seulement perdurer des océans vers l'intérieur mais également se former directement dans les terres.

Schéma d'une situation d'instabilité d'air froid en seconde partie de journée – Météo-Villes

 

Ce phénomène fut visible ce vendredi 24 février en après-midi avec une multiplication des averses dans l'intérieur des terres françaises alors que celles-ci concernaient plutôt les abords des littoraux en début de journée.

Animation radar de l'après-midi du 23 février 2024 sur le Nord-Ouest de la France – via meteociel.fr

 

A Paris par exemple, on a pu remarquer ce regain d'instabilité durant la journée du 23 février avec la multiplication des averses à partir de la fin de matinée, perdurant jusqu'au soir avant que l'instabilité ne se tasse de nouveau pour la nuit.

Timelapse de l'évolution du ciel entre le milieu de matinée et le début de soirée du 23 février 2024 à Paris – Via Viewsurf

 

Près des littoraux toutefois, les averses ont circulé du matin au soir sans interruption, l'instabilité étant constante durant la journée sur ces secteurs en raison d'un important contraste thermique persistant.

Évolution du ciel en journée du 23 février 2024 à la Hague – Via Viewsurf

 

Ce type de temps instable va persister dans les prochains jours sous l'influence de zones dépressionnaires débordant de l'Atlantique. Toutefois, un temps plus calme devrait reprendre le dessus d'ici le milieu de semaine prochaine grâce à une hausse des pressions et des températures bien moins froides en altitude.

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.