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La fonte de banquise Antarctique à des niveaux records en ce début 2023

Actuellement en plein été austral sur l'Hémisphère Sud (de fin décembre à fin mars), les glaces de l'Antarctique sont en période de fonte annuelle. Mais en ce début d'année 2023, l'étendue de la banquise atteint des niveaux historiquement bas.

 

L'étendue moyenne de la banquise sur Antarctique en janvier 2023 a été évaluée par satellite à seulement 3.23 millions de km2. Il s’agit ni plus ni moins d’un record de basse étendue pour un mois de janvier depuis le début des mesures (en 1979), battant l’ancien record remontant à janvier 2017 (3.78 millions de km2).
Au 10 février, cette étendue n'atteignait d'ailleurs plus que 1.982 million de km2. Ce n'est que 58 000 km2 de plus que le record absolu de la plus faible extension, mesuré l'an dernier le 25 février 2022 (1.924 millions de km2).


Évolution de l'étendue de la banquise Antarctique en 2023 (en million de km2) et moyenne 1981-2010 - Zachary Labe

 

En temps normal, la banquise est encore présente le long de la majeure partie du littoral depuis l'est de la mer de Ross jusqu’à la péninsule antarctique. Mais en ce début d’année 2023, la majeure partie de cette côte est largement libre de glace. L'étendue est également inférieure à la moyenne sur le rivage de la Terre de Wilkes en Antarctique de l'Est. De grandes zones de banquise peu épaisses sont aussi localisées dans les mers de Weddell, de Ross et d'Amundsen.

Des zones susceptibles de fondre avant que le maximum de la fonte annuelle pour 2023 ne soit atteint, ce qui devrait se produire à la fin de février ou au courant du mois de mars au plus tard, potentiellement avec l'étendue la plus basse jamais mesurée.


Étendue moyenne de la banquise Antarctique en janvier 2023 et écart à la moyenne 1981-2010 - NSIDC

 

 

Cette fonte exceptionnelle de la banquise en Antarctique s’explique par des températures de l’air environ 1 à 2°C au-dessus de la moyenne (à 700m d’altitude) depuis le mois de novembre 2022 dans une large zone côtière s'étendant dans le sens des aiguilles d'une montre de l'est de la Terre de Wilkes jusqu’au mers de Ross et d'Amundsen, ainsi que sur la majeure partie de la mer de Weddell.

 

La tendance est à la baisse depuis de nombreuses année. La perte en janvier est estimée à environ -6400km2 par an, soit une fonte des glaces atteignant 1.3% par décennie par rapport à la période de référence de 30 ans (1981-2010). D’après une étude (Zhang et al., 2022), la fonte accélérée des glaces observée sur l’Antarctique depuis 2016 pourrait s’expliquer en parallèle par la présence d’eaux anormalement chaudes sous la couche de glace.


Anomalies de l'entendue de la banquise Antarctique (en million de km2) entre 1979 et 2023 - écarts par rapport à la moyenne 1981-2010 - Zachary Labe

 

A noter qu’au cours de ce mois de janvier 2023 écoulé, l’Antarctique a observé le décrochage d’un très important bloc de glace. C’est en effet un bloc de plus de 1550km2 (15 fois la superficie de Paris) et d’environ 150m d’épaisseur qui s’est détaché de la barrière de glace de Brunt ce 22 janvier. Un bloc prenant désormais le nom d’iceberg « A-81 ». Toutefois, les experts du British Antarctic Survey (l’opérateur national britannique en Antarctique) indiquent que cet évènement n’est en aucun cas une conséquence du changement climatique. Un détachement surveillé et attendu, issu du comportement naturel de la Barrière de Brunt.


Iceberg A-81 se détachant de la barrière de glace Brunt (Antarctique) - 02 février 2023 par le satellite Sentinel-2 - Copernicus

 

 

Et de l'autre côté du Globe ? Les glaces de l'Arctique ne sont pas non plus dans un très bel état. L'étendue de la glace de mer arctique a augmenté à un rythme plus lent que la moyenne tout au long du mois de janvier (nous sommes en période hivernale avec une re-constitution des glaces). À la fin du mois, la glace de mer a atteint la deuxième plus faible étendue enregistrée par satellite (mesures depuis 1979). Au niveau régional, l'étendue est restée particulièrement faible dans la mer de Barents, et une étendue inférieure à la moyenne a également été observée dans la mer d'Okhotsk, la mer de Béring et le golfe du Saint-Laurent.

 

Ensemble, les glaces sur les deux hémisphères (côté Artcique + Antarctique cumulés) ont établi un record de faible étendue cumulée dans le monde depuis le début de ces analyses satellites il y a plus de 40 ans.


Étendue moyenne de la banquise Arctique en janvier 2023 et écart à la moyenne 1981-2010 - NSIDC

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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