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Neige et froid : vos questions et nos réponses

Nous vous proposons quelques éléments de réponses aux questions que vous nous avez le plus fréquemment posées concernant l'épisode hivernal de cette fin d'année, notamment au niveau de la neige. 

Le week-end des 27 et 28 décembre a été marqué par les intempéries. Le vent a fait des dégâts au Nord de la Seine et en Corse et plus de 15 000 automobilistes naufragés en Savoie et dans les Hautes-Alpes. Les prévisions météo étaient-elles insuffisamment alarmistes ?

Globalement, les prévisions ont été bonnes. Les rafales de vent ont cependant été un peu plus fortes que prévu dans les terres entre Nord-Pas de Calais, Picardie et Ile de France avec un peu plus de 100 km/h alors que nous attendions un peu moins de 100 km/h, d'où des dégâts. Une instabilité plus marquée qu'envisagé explique ces pointes de vent. 

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Vers les Alpes, l'abondance des chutes de neige était bien annoncée mais un phénomène appelé "lac d'air froid" a accentué les difficultés. Le début de nuit du 26 au 27 s'est montré clair sur ce secteur, les températures plongeant par rayonnement nocturne. Lorsque la perturbation est arrivée en Rhône-Alpes en fin de nuit, les turbulences ont comme prévu radouci l'atmosphère des plaines aux Préalpes avec de la pluie et une limite pluie-neige remontant jusque vers 1000 / 1200 m. Les automobilistes n'ont donc eu aucune difficulté pour circuler en masse vers les massifs. Mais ladite turbulence n'a pas été suffisante au coeur des vallées et des massifs internes où des lacs d'air froid ont subsisté avec de fortes chutes de neige à toute altitude. L'imposant flux des véhicules s'est ainsi retrouvé subitement confronté à des routes difficiles en pénétrant au coeur des Savoie et des Hautes-Alpes. Surpris, beaucoup d'automobilistes ont chaîné en catastrophe en plein milieu de la route, d'autres n'étaient pas équipés. Les bouchons se sont formés, bloquant les engins de déneigement. 

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En montagne, beaucoup étaient circonspects quant à l'arrivée de la neige, pensant qu'il s'agissait, une fois encore, d'un attrape-nigauds pour faire venir les touristes. Qu'en est-il à ce sujet ? 

Les habitants des secteurs montagneux sont, en effet, les premiers à croire en cela et il serait trop facile d'écarter d'un revers de main cette question. Le problème est qu'il y a neige et neige. La plupart des personnes chargées de communiquer les prévisions dans les médias sont des parisiens et des citadins, ce qui n'est évidemment pas un défaut en soi mais de fait, ces présentateurs ne sont pas forcément au fait de la gestion de la neige en stations de sports d'hiver. De bonne foi, ils annoncent la neige modélisée avec leur plus beau sourire lorsque ces chutes interviennent en période de disette, que ce soit pour 20 cm éphémères qui décevront les pratiquants comme pour 50 cm durables qui les contenteront. D'où parfois la déception à l'arrivée. Là où beaucoup voient un complot, il n'y a, souvent, que de la maladresse à laquelle s'ajoutent, bien évidemment, parfois des erreurs de prévision. En tout cas sur cet épisode, la neige est belle et bien tombée.

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Vous écrivez qu'il a neigé abondamment sur les Alpes du Nord. Pourtant, au vu des forums et des réseaux sociaux, il semble que certains secteurs n'aient pas été aussi enneigés que cela ? 

Il faut savoir que les précipitations ne sont jamais uniformes au passage des perturbations. Cela passe inaperçu lorsqu'il s'agit de pluie mais cela saute au yeux lorsqu'il s'agit de neige. En outre, le fait que les chutes se soient produites par grand vent au passage de la dépression Hiltrud a accentué les écarts d'un versant à l'autre. Néanmoins, globalement, il est souvent tombé 20 à 40 cm au-dessus de 1000 m et plus de 40 cm au-dessus de 2000 m jusque sur les Hautes Alpes, malgré les exceptions. Ces chutes se sont néamoins souvent produites sur les sols glabres en moyenne montagne, la couche une fois damnée n'est de fait pas toujours suffisante pour ouvrir l'ensemble des domaines. Un manteau neigeux ne se construit pas sur une chute mais dans la durée. 

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Les hauteurs de neige que l'on trouve sur Internet sont-elles fiables ?

Globalement oui, mais encore faut-il considérer les conditions de mesure. La plupart des stations de sport d'hiver communiquent des hauteurs de neige mesurées sur les domaines skiables. Ces mesures n'ont donc rien de météorologique puisqu'elles sont effectuées sur des secteurs travaillés sous l'effet des canons, des dameuses et des transports de neige. Ainsi, on peut avoir 30 cm en bas des pistes mais des sols verts autour des pistes. Par contre, la plupart des domaines effectuent aussi des mesures normalisées pour le compte du réseau nivo-météorologique national créé depuis le début des années 70. Ces dernières sont fiables mais peu exploitées sur Internet. A titre d'exemple, les courbes ci-dessous sont tracées à partir des données de ce réseau nivo-météo. 

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La pratique des sports d'hiver est-elle désormais sans risque ?

Non, du fait des grands froids ventés favorisant les congères et les gelures et du fait des risques d'avalanche (>).

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La neige est-elle tombée jusqu'en plaine comme c'était annoncé ?

Oui, et globalement, les prévisions étaient fiables. La carte ci-dessous estime les chutes de neige du week-end. 

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Chutes de neige observées du 26 au 28 décembre 2014 - Snow Forecast
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Les médias en ont fait largement écho, dans le Nord-Pas de Calais (> >), en Picardie (> >), en Champagne-Ardenne (> >), en Lorraine (> > >),  en Alsace (>), en Bourgogne (>), en Franche Comté (>), en Auvergne (>), en Rhône-Alpes (>) et même à Bastia en Corse (>). Nous vous remercions en outre pour vos photos. 

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Neige et congères à Bas Lieu (59) - Vos photos

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Un champ enneigé près de Metz - Vos photos

Les images satellites confirmaient la présence de neige au sol, en rouge ci-dessous. 

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Neige au sol (en rouge) vue par sateliite - Dim 28 déc 2014 en mi-journée - NASA MODIS

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Neige au sol (en rouge) vue par sateliite - Lun 29 déc 2014 en mi-journée - NASA MODIS


Va-t-il encore neiger d'ici le jour de l'An ? 

Des chutes de neige circuleront encore essentiellement sur le quart Nord-Est de la France. Elles seront généralement faibles mais froides. En montagne, ces faibles précipitations concerneront essentiellement les Vosges et le Jura tandis qu'un temps sec prédominera sur les autres massifs. La carte ci-dessous modélise les risques de neige d'ici la Saint Sylvestre. 

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Chutes de neige prévus du 29 au 31 décembre 2014 - Snow Forecast
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En début d'année 2015, lorsque le courant océanique se rétablira, il faudra également se méfier des chutes de neige et du verglas temporaires mais piégeurs au contact entre la douceur océane et la froidure continentale. Consultez nos bulletins mis à jour quotidiennement.
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.