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Froid / Fraîcheur / GelPrévisions météoExplication des phénomènes

Offensive hivernale pour la semaine du 8 janvier : un froid généralisé mais pas de "vague de froid"

Nous en parlions il y a quelques jours, et la prévision se confirme : le froid va s'installer ces prochains jours sur la France, et plus globalement sur l'ensemble de l'Europe !

Après une première baisse progressive ce week-end, le froid sera sensible et assez marqué sur notre pays à partir de lundi et ceci pour une bonne partie de la semaine à venir. Nous devrions être en moyenne 4 à 6°C sous les moyennes de saison, voire davantage sur le quart Nord-Ouest du pays.


Anomalie des températures prévues sur la semaine du 08 au 14 janvier 2024 - ECMWF
 

 

Le premier fait marquant sera l'arrivée des gelées. Restreinte aux massifs montagneux et sur certains départements du Nord-Est ce dimanche, ces gelées vont se généraliser à la quasi-totalité des régions entre lundi et mercredi. Mardi, lors de la journée la plus froide de cette séquence, seul le pourtour Méditerranéen pourrait y échapper. Sur la moitié Nord, il ne sera pas rare de chuter sous les -5°C au réveil.


Probabilité de gelées entre les matinées du dimanche 07 et du mercredi 10 janvier 2024 - Modèle PE-Arpège via Metociel

 

Mais si ces gelées seront fréquentes, elles seront également de la partie l'après-midi ! En effet, de nombreuses régions de la moitié Nord pourraient vivre au moins deux journées sans dégel (mardi et mercredi), voire même trois journées (avec lundi) sur le quart Nord-Est, le tout sous un vent continental sensible aggravant la sensation de froid (le ressenti au vent pourrait être compris entre -5 et -10).


Températures maximales prévues entre lundi 08 et mercredi 10 janvier 2024 - Météo-Villes

 

Lors de la journée la plus froide attendue pour ce mardi 09 janvier, l'indicateur thermique national* pourrait rester négatif (prévision de -0.7°C pour cette journée). Une situation qui ne s'est plus produite depuis désormais 6 ans (28 février 2018).

Si nous pouvons donc évoquer que cette séquence pourrait être la plus froide en France depuis 6 ans, elle reste toutefois assez banale. Car si un indicateur national inférieur à 0°C est peu fréquent ces dernières années, il s'agit d'une situation connue très couramment lors des hivers des précédentes décennies (pas moins de 499 jours avec un indicateur national négatif depuis 1945). Cette occurrence est alors en nette diminution en raison du changement climatique :

  • Période 1951-1980 : 238 jours
  • Période 1961-1990 : 219 jours
  • Période 1971-2000 : 146 jours
  • Période 1981-2010 : 161 jours
  • Période 1991-2020 : 132 jours


Nombre de journées avec un indicateur thermique national négatif depuis 1945 - Données Infoclimat

 

A noter que les critères d'une "vague de froid" ne seront d'ailleurs pas cochés la semaine prochaine, rendant cette séquence peu notable au regard des hivers rigoureux des autres décennies. Pour rappel, une vague de froid est définie comme un épisode de froid d'une durée minimale de 3 jours, et avec un indicateur national devant respecter ces conditions :

  • au moins une fois sous − 2 °C ;
  • ne remonte pas durablement (plus de deux jours) au-dessus de 0,9 °C ;
  • interruption de l’épisode dès lors que la valeur est > 2.2 °C.

 

Si l'indicateur pourrait être négatif mardi, cette première condition ne sera pas atteinte puisqu'il n'est pas prévu de chuter sous les -2°C à l'échelle nationale. Au total, 46 épisodes ont été identifiées comme ds vagues de froid en France depuis 1947.


Vagues de froid observées en France depuis 1947 - Météo-France

 

La dernière vague de froid remonte d'ailleurs à cette courte séquence froide du 26 au 28 février 2018 (indicateur mini de -3.16°C le 27), où les températures matinales étaient souvent inférieures à -10°C sur une grande moitié Est du pays (>>).


Températures minimales durant la nuit du 27 au 28 février 2018 - Météo-France

 

Depuis le début de ce siècle, la plus grande vague de froid observée en France date du mois de février 2012 (>>). Durant plus d'un dizaine de jours, les températures atteignent des valeurs glaciales : -30°C à Villar d'Arène (1665m), -25°C à Maiche (25), -21°C au Puy, -20°C à Mulhouse, -18°C à Aurillac, -16°C à Clermont-Ferrand ou encore -15°C à Strasbourg. La neige fait même son apparition en quantité sur le littoral Méditerranéen (ceci jusque sur le littoral Corse), et plusieurs cours d'eaux gèlent, dont la Loire !


La Loire gèle à Decize (58) le 8 février 2012 – Via Météo-Paris

 

*INDICATEUR THERMIQUE NATIONAL :

L'indicateur thermique national est un indicateur développé par Météo-France pour suivre l'évolution globale des températures sur notre pays. Il est calculé sur la base de 30 stations réparties de manière homogène à travers le territoire, avec un environnement optimal et possédant une longue série de donnée (antérieure à 1950). Il s'agit d'une simple moyenne entre les températures minimales et maximales de chaque journée pour chacune de ces stations (Indicateur = (Tn + Tx) /2)).

 

Voici la liste des stations de cet indicateur :
Nice, Marseille-Marignane, Caen, Cognac, Bastia, Dijon, Besançon, Montélimar, Brest, Nîmes-Courbessac, Toulouse-Blagnac, Bordeaux, Rennes, Châteauroux, Nantes, Orléans, Agen, Reims, Nancy-Essey, Nevers, Lille, Clermont-Ferrand, Pau, Perpignan, Strasbourg, Lyon-Bron, Le Mans, Bourg-Saint-Maurice, Paris-Montsouris, Poitiers.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

Toulouse fait désormais partie des 19 villes du réseau meteo-villes.com et permet aux internautes de bénéficier d'un service météo gratuit et d'une qualité vraiment exceptionnelle...
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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.