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Peut-on véritablement parler de vague de froid cette semaine ?

Qu'est-ce qu'une vague de froid ?
Bonne question à laquelle nous n'apporterons pas de réponse scientifique puisque le terme n'est pas unanimement défini par la littérature. De manière générale, on peut qualifier de "vague de froid" un épisode de temps froid caractérisé par sa persistance, son intensité et son étendue géographique avec, durant au moins 2 jours, des températures nettement inférieures aux normales saisonnières de la région concernée.

Justement, les températures observées depuis le début de l'épisode et prévues au cours des prochains jours (>>) ne semblent pas si basses que ça. N'est-il pas exagéré d'employer une telle expression ? N'est-ce pas un "emballement médiatique" ?
L'inventaire des "vagues de froid" élaboré par Météo-France ne considère que des épisodes durant lesquels l'indicateur thermique national a plongé jusqu'à -2°C (il s'agit d'une moyenne quotidienne des températures des principales stations météo métropolitaines). Nous verrons a posteriori, au vu de ce critère, si l'épisode en cours obtient sa place ou pas.

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S'il l'obtient, il est néanmoins acquis qu'il s'agira d'une des vagues de froid les moins intenses de l'inventaire comme ont pu l'être, depuis le début du siècle, celles de décembre 2001 et de janvier 2003, à savoir des épisodes que beaucoup ont oublié depuis. Reste qu'au-delà des simples relevés de température, la situation générale de ce milieu de semaine en Europe est typique d'une vague de froid avec cette alimentation froide entre un anticyclone continental et une dépression méditerranéenne, d'où cette gelée de -1,8°C à Nice (la plus forte depuis 2005, >>), la neige tombant sur le Maghreb (>>), de manière remarquable en Corse (>>) et jusque sur les plages d'Alicante en Espagne (>>).

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Ce relevé de -1,8°C à Nice semble pourtant bien ridicule à côté des -7,2°C et des 38 cm de neige au même endroit de janvier 1985 !
Ce n'est pas parce que cet épisode pourrait être qualifié de "vague de froid" par certains aspects qu'il doit atteindre les extrêmes des plus grandes vagues du XXème siècle. Il n'en a d'ailleurs jamais été question. Quant à la neige ou au verglas, leur présence n'est pas prise en compte dans les calculs qui ne se réfèrent qu'aux températures. Si un chercheur pouvait élaborer un indicateur hivernal multicritères, tenant compte des températures mais aussi des intempéries hivernales et le faire valider en le publiant dans une revue scientifique, il serait apprécié. Et si un tel critère existait, il est clair que l'épisode en cours s'en trouverait encore amoindri. Le soleil brille et les sols sont en effet secs sur une grande partie de la France.

En conclusion, l'emploi du terme "vague de froid" ces jours-ci n'a rien de choquant. Il est préférable, dans la mesure du possible, de préciser qu'il s'agit d'un épisode de faible intensité qui ne marquera généralement pas les mémoires, nettement moindre qu'en février 2012 et sans commune mesure avec ceux du siècle passé.

Peut-on encore subir une vague de froid aussi sévère que celles des années 80, de 1963, de 1956 ou de 1954 dans le contexte actuel de réchauffement climatique ?
Le réchauffement climatique induit une hausse globale de la température. Les épisodes anormalement chauds sont désormais plus fréquents que les épisodes anormalement froids. Comme ces derniers sont moins nombreux, la probabilité d'avoir à nouveau une vague de froid véritablement très rigoureuse est plus faible mais rien ne l'empêcherait. D'ailleurs, si la France est désormais plutôt bien armée pour faire face aux canicules, il semble que notre pays soit plutôt impréparé à l'éventualité d'un froid sévère.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


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