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Point complet sur l'étendue de la banquise et des surfaces enneigées

L'étendue de la banquise est particulièrement faible en cette année 2020 et a même atteint des niveaux records durant l'été. De même, la superficie des sols enneigés dans l'hémisphère nord reste très basse.

 

Banquise : une superficie au plus bas

 

Nous arrivons à la saison où la superficie de la banquise repart à la hausse en Arctique. L'occasion de dresser le bilan d'une saison marquée par une fonte préoccupante.

 

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Superficies de la banquise d'Arctique en 2020 avec comparaison depuis 1979 - via NASA

 

À ce jour, l'année ayant été marquée par la fonte la plus importante de la banquise en Arctique reste 2012 avec une superficie minimale de 3,39 millions de kilomètres carrés à la mi-septembre. En 2020, le minimum de superficie a atteint 3,73 millions de kilomètres carrés le 15 septembre dernier, soit la deuxième valeur la plus basse jamais observée !

 

Durant le mois de juillet, la superficie de la banquise avait même atteint des niveaux bas jamais observés auparavant, devançant 2012 et 2019 ! Cette année, la fonte s'est quelque peu atténuée durant le mois d'août - au contraire d'août 2012 - si bien que cette année conserve son record au moment de la superficie la plus faible de la saison.

 

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Étendue actuelle de la banquise (à droite) et en 1996 à la même saison (à gauche) - via ClimateReanalyzer

 

Au 27 septembre 2020, la superficie de la banquise était de 4,15 millions de kilomètres carrés, le deuxième chiffre le plus bas à cette date depuis le début des mesures en 1979. À titre de comparaison, la surface de l'Arctique recouverte par les glaces était de 8,01 millions de kilomètres carrés à la même date en 1996 !

 

Cette comparaison est éloquente, témoignant de l'accélération notable de la fonte des glaces de l'Arctique durant l'été au cours des dernières décennies. Le fait que la banquise soit actuellement près de deux fois moins étendue qu'à la même période il y a 24 ans a de quoi interpeller.

 

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Anomalies thermiques mondiales de janvier à août 2020 - via NOAA

 

Les anomalies thermiques exceptionnelles observées en Sibérie, jusque sur les rivages des mers de Barents et de Kara au niveau de l'océan Arctique, ne sont pas étrangères au fait que la superficie de la banquise en 2020 fut la deuxième plus basse depuis le début des mesures. En Sibérie, l'anomalie thermique de janvier à août 2020 a parfois dépassé les +5 degrés !

 

Neige : encore très peu de régions recouvertes

 

À l'image de la banquise, la superficie des sols actuellement enneigés sur l'hémisphère nord est particulièrement basse, atteignant même des niveaux records.

 

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Surfaces couvertes par la neige (en blanc) le 27 septembre 2020 et le 29 septembre 2014 - via NOAA

 

Si l'étendue des sols recouverts de neige dans l'hémisphère nord à la fin du mois de septembre est généralement modeste, il n'en demeure pas moins qu'elle est particulièrement faible cette année. Une comparaison avec la fin septembre 2014 permet de mettre en évidence la quasi-absence de neige au sol sur le nord du continent américain et la Russie, alors que la Sibérie, le nord du Canada et l'Alaska sont généralement partiellement enneigés à cette saison.

 

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Surfaces couvertes par la neige (en blanc) le 27 septembre 2020 et le 29 septembre 2014 - via NOAA

 

En zoomant sur le nord-ouest du continent américain (Canada, Alaska) et le nord-est de la Russie (Sibérie), la différence est assez marquante entre la situation actuelle et celle observée en 2014 à la même époque. Les zones déjà enneigées aux latitudes élevées sont toujours très restreintes à l'heure actuelle. Le retard de l'enneigement est net sur l'état canadien du Nunavut et dans plusieurs régions sibériennes.

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Les sols enneigés de la région de Kavik (Nord de l'Alaska) dans la journée du 29 septembre 2020.

 

Pour une fin septembre, l'étendue actuelle des surfaces enneigées sur l'hémisphère nord est la plus faible observée au 21ème siècle. La situation actuelle est néanmoins assez proche de celle observée en 2012 - année qui détient d'ailleurs le record de la superficie la plus basse de la banquise.

 

Précisons néanmoins que la situation actuelle ne dit pas forcément que l'enneigement sera faible dans l'hémisphère nord cet hiver. Nous ne sommes encore qu'à la fin septembre et la situation a largement le temps d'évoluer.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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