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Tempête au Québec - la pire catastrophe depuis 1998

Rappel de climatologie

Il faut savoir que cette région du monde est beaucoup moins concernée par les tempêtes que ne l'est l'Europe de l'Ouest, avec des pays particulièrement sujets à ce phénomène comme le Royaume-Uni, l'Irlande ou... la France! Les valeurs présentées dans cet article vont vous paraître faibles, mais elles sont remarquables à cet endroit car proches des records absolus. Les infrastructures comme la végétation n'est pas du tout préparée à de telles conditions. Si les 160km/h ont à peine fait tomber quelques arbres en France sous la tempête Amélie, les vents enregistrés sous cette tempête canadienne sont pour eux, l'équivalent des tempêtes de 1999 pour nous.

Par ailleurs, ces phénomènes étant très rares, ils ne font pas l'objet d'une nomenclature comme les cyclones, les ouragans ou les tempêtes chez nous. Ces évènements exceptionnels sont donc appelés par leur date. Comme pour le verglas de 98, il s'agit de la tempête de 2019 ou tempête du 1er novembre.

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La tempête du 1er novembre 2019 au Québec -  carte issue du Daily Weather Maps >>

 

La tempête en chiffres

Vents

Cette tempête a donc concerné une grande partie de la province de Québec durant la journée du 1er novembre 2019, en suivant plus ou moins de près la vallée du Saint-Laurent. Sur son passage, les rafales de vent ont été légèrement amplifiées par effet venturi dans le canal que forme la vallée du Saint-Laurent. Sur cet axe, des rafales de plus de 100km/h ont été enregistrées, avec une pointe à 113km/h à Saint-Hubert (le record de la province étant de 117km/h).

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Rafales maximales durant la tempête du 1er novembre 2019 au Québec - meteomedia

 

Pluie

Cette tempête fut également accompagnée de fortes pluies, non exceptionnelles mais particulièrement importantes pour la région, à savoir entre 40 et 80mm de pluie en moyenne, localement 100mm selon les estimations radar.

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Accumulations de pluie montrant là aussi la trajectoire de la tempête, près de la zone de vents forts. L'occlusion a comme souvent été à l'origine de la majeure partie des précipitations. Les rafales de vent ont été observées au "revers" de cette occlusion - meteomedia

 

Sauf que ces pluies se sont produites après un mois d'octobre particulièrement pluvieux, il s'agissait même du mois le plus pluvieux jamais enregistré depuis l'ouverture de la station de Montréal avec 259.8mm de pluie! Déjà loin devant septembre 1975 et ses 227.7mm.

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Les 5 mois les plus pluvieux jamais enregistrés à Québec, octobre 2019 en tête de liste - meteomedia

 

Ces pluies excessives ont entrainé de nombreuses inondations lentes dans toute la province et plus particulièrement près des affluents du Saint-Laurent, moins en capacité de recevoir de telles précipitations que le fleuve lui-même.

 

Coupures du courant

Au Québec, la référence absolue en matière de catastrophe naturelle liée à un évènement météorologique est sans contestes le grand verglas de 1998. Cette "tempête de glace" avait ravagé les forêts, le réseau électrique et paralysé la ville pendant plusieurs jours et il a fallu plusieurs années pour effacer les stigmates de cet évènement.

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Dégâts de la tempête de glace de 1998 - archives de la ville de Montréal

 

Dans les régions françaises, surtout près des côtes, les tempêtes régulières cassent les branches et arbres fragiles avant qu'ils ne soient trop gros. Ce n'est pas le cas au Québec où la végétation, peu habituée au vent, pousse sans réelles contraintes de ce type. De telles rafales entrainent donc des chutes d'arbres ou de branches généralisées et souvent de gros spécimens, qui ont parfois passé plusieurs décennies à pousser sans contraintes venteuses. Les dégâts sur le réseau électrique aérien ne se sont donc pas fait attendre. Avec plus de 980 000 foyers privés d'électricité, cette tempête se place en 2ème place derrière le verglas de 1998 et son 1,4 millions d'abonnés touché!

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Nombre de pannes de courant par régions - Hydro Québec

 

Bien qu'en rapide amélioration au lendemain de la tempête, le courant n'est toujours pas rétabli quelques milliers foyers près d'une semaine après les faits, nombre de villages étant isolés dans de vastes régions forestières, ce qui limite considérablement l'avancée des travaux de réparation pour ces personnes.

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Les rafales de 100km/h ont fragilisé les branches, ce n'est qu'après les vents les plus violents que la tempête a fini par faire céder en masse la végétation sur les câbles, provoquant les coupures de courant les plus nombreuses - meteomedia

 

La tempête en images

 

Ici, un camion renversé par les rafales sur le pont Pierre Laporte (un grand viaduc à haubans qui enjambe le Saint-Laurent) au final 2 chutes de camion sur le même pont finiront par paralyser la circulation sur cet axe très fréquenté de la province.

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Capture Twitter

 

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Chute de lourde branches en centre-ville et abris à neige et un abri tempo (un abri qui protège le véhicule de la neige un peu comme un garage démontable, très courant dans cette région) visiblement à une place où il n'aurait pas dû se retrouver - captures Twitter

 

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Divers dégâts de ville, des frontons en briques sont tombés mais n'ont heureusement pas causé de victimes, un clocher a été détruit par le vent, ou encore une chute d'arbre massif sur véhicule - CatNat

 

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Crue de la Chaudière, une rivière affluente du Saint-Laurent, en Beauce (une région du Québec) - Jean-François Racine

 

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Saint-Georges, près de Beauceville, partiellement inondée - Didier Debusschère

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.