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Trop chaud, trop sec : le bilan de l'été 2019

L'été météorologique est désormais terminé (période s'étalant du 1er juin au 31 août). L'occasion d'effectuer un bilan d'une saison qui restera dans les mémoires en raison de sa sécheresse marquée et surtout pour ses canicules historiques.

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Deux canicules plutôt "courtes" (quelques jours) mais d'une intensité tout bonnement exceptionelle, c'est ce qu'a vécu notre pays à la fin du mois de juin (>>) et du mois de juillet (>>). A la clé, l'obtention de nouveaux records absolus tous mois confondus sur des centaines de stations météorologiques, mais aussi un nouveau record national de chaleur (46.0°C dans l'Hérault le 28 juin >>).

A l'échelle nationale, l'anomalie est largement positive, s'établissant à +1.7°C par rapport à la moyenne 1981-2010. Il s'agit tout simplement du 3e été le plus chaud depuis le début des relevés en France, derrière l'été 2018 (+2.0°C) et loin derrière l'historique été 2003 (+3.2°C). Un dégradé Ouest-Est est toutefois à noter : l'anomalie est inférieure à +1°C du côté de la Bretagne (+0.3°C à Brest) mais dépasse souvent les +2°C sur la moitié Est de notre territoire (jusqu'à +2.8°C à Langres, +2.7°C à Embrun, +2.6°C à Clermont-Ferrand).

 

 

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Notre saison estivale a été portée par un mois de juillet remarquablement ensoleillé (records mensuel en juillet à Alençon, Angers, Caen, Dinard, Rennes, Bourges, Orléans ou encore Tours...).

Bien évidemment, c'est près de la Méditerranée où ce soleil s'est montré le plus présent avec un cumul ayant dépassé les 1000 heures sur ces trois mois (1104h à Ajaccio, 1081h à Marignane). En moyenne, l'ensoleillement tourne entre 800 et 900h sur la plupart des régions mais les côtes de la Manche ainsi que le piémont Pyrénéen ont été moins avantagés (599h à Brest, 634 h à Rouen, 685h à Tarbes).

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Mais en terme d'écart à la normale, le bilan est implacable : notre été a été très ensoleillé, avec un excédent d'environ +20% ! Si l'on dépasse 1000 heures dans le Sud-Est, ceci est peu ou prou conforme aux moyennes. Ce n'est pas le cas de la moitié Nord où l'excédent est particulièrement élevé, compris entre +20% et +30% (jusqu'à +34% à Orléans et +33% à Paris). Sur notre panel de stations, aucune ne possède un bilan négatif (Embrun est au quasi-équilibre).

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Passons désormais à la pluviométrie. Des pluies plutôt limitées qui n'ont cessé d'accentuer la sécheresse sur la totalité de notre pays cet été ! L'été est habituellement une saison aride sur les bords de la Méditerranée, et cette année 2019 ne déroge pas à la règle avec des cumuls qui n'ont pas dépassé les 50mm en 3 mois (18mm à Montpellier, 23mm à Marignane, 25mm à Hyères, 26mm à Nîmes). Certaines stations du Grand-Est et du Centre n'ont pas dépassé les 100mm (76mm à Saint-Dizier, 77mm à Troyes, 78mm à Bourges).

Nous pouvons distinguer deux secteurs ayant reçu un peu plus de pluie au cours de notre été : une bande s'étalant des Pyrénées à la Franche-Comté (jusqu'à 308mm à Biarritz) conséquence d'épisodes pluvieux et orageux notamment en août (>>), ainsi que sur le Finistère (231mm à Brest).

 

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Le manque de pluie était alors criant sur cet été 2019 avec un déficit d'environ -15% sur notre panel de stations !

Le Languedoc, la Provence, le Centre, la Bourgogne et la Champagne-Ardennes ont souvent reçu deux fois moins de pluie qu'habituellement en cette saison (déficit de 50 à 80%). Quelques zones ont toutefois réussi a s'en sortir plus convenablement avec un bilan excédentaire à la clé : nord de la Bretagne, piémont Pyrénéen, un étroit secteur très orageux autour de la Loire (+46% à Saint-Etienne) et en Corse (+60% à Bastia).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

Toulouse fait désormais partie des 19 villes du réseau meteo-villes.com et permet aux internautes de bénéficier d'un service météo gratuit et d'une qualité vraiment exceptionnelle...
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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.