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Un hiver particulièrement ennuyeux pour les passionnés de météo

 

L'hiver 2022-2023 fut dominé par de longues semaines anticycloniques et s'est montré plus doux que la normale. Les événements marquants furent rares durant ces trois mois.

 

 

Un hiver sans faits majeurs

 

Le calendrier ci-dessous permet de visualiser en un coup d'œil à quoi a ressemblé l'hiver 2022-2023 en France. Sur les 90 jours de cet hiver, 49 ont été calmes avec peu ou pas de précipitations à échelle nationale, un chiffre impressionnant pour une saison où nous devrions être régulièrement balayés par les perturbations venues de l'Atlantique. Aussi, aucun phénomène météo s'étant produit durant cet hiver 2022-2023 ne restera gravé dans les annales. Peu de neige, pas de tempête majeure et des pressions souvent très élevées... cet hiver fut souvent ennuyeux.

 

Caractéristiques dominantes des 90 jours de l'hiver 2022-2023 en France - Météo Villes

 

 

 

Sur notre tableau ci-dessus, la quasi-absence de tempête ressort immédiatement. La seule dépression a avoir généré une tempête digne de ce nom a concerné le nord-ouest de la France le 9 janvier 2023. Les vents avaient atteint jusqu'à 163 km/h à Carteret sur le littoral ouest de la Manche et 119 km/h à Caen dans les terres. 90.000 foyers avaient été privés d'électricité, principalement en Normandie, en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Une semaine plus tard, la Corse avait été balayée par des vents tempétueux le 16 janvier.

 

Dégâts de la tempête Gérard à Cherbourg (50) le 9 janvier 2023 - photo Bertrand Lefranc

 

 

 

Concernant la neige, cet hiver fut à peine plus animé qu'en terme d'épisodes venteux. Les flocons avaient brièvement blanchi le nord de la France le 11 décembre 2022 puis dans le sud et l'est du territoire les 13 et 14 décembre (5 à 10 cm vers Grenoble le 13 décembre). Quelques épisodes sont ensuite survenus du 17 au 19 janvier 2023. Le jeudi 19, les sols avaient été blanchis sur un axe allant de la Charente jusqu'à certains rivages de l'ouest de l'Hérault. Même si les flocons se sont montrés épisodiquement, le phénomène est resté discret. D'ailleurs, certaines villes comme Paris ou Lille n'ont jamais eu la moindre couche au sol durant l'intégralité de cet hiver 2022-2023...

 

10 cm de neige à Grenoble le matin du mardi 13 décembre 2022 - photo Place Gre’net

 

 

 

Les températures, quant à elles, ont été fluctuantes durant cet hiver 2022-2023 avec d'abord une première quinzaine de décembre 2022 froide avant une séquence douce remarquable du 19 décembre 2022 à la mi-janvier 2023 puis le retour du froid en seconde quinzaine de janvier. Les températures ont continué de fluctuer épisodiquement en février. Malgré plusieurs coups de froid, aucune "vague de froid" n'aura été observée. Avec des anomalies de +0,6°C en décembre 2022, +0,9°C en janvier 2023 et +0,8°C en février 2023, nous avons vécu un hiver tout ce qu'il y a de plus banal thermiquement parlant...

 

Écart à la normale des températures en France durant l'hiver 2022-2023 - graphique Météo France

 

 

 

 

Deuxième partie d'hiver remarquablement calme

 

Si cet hiver 2022-2023 s'est montré ennuyeux pour les passionnés météo, c'est notamment parce qu'il ne s'est plus rien passé dès la fin de la deuxième décade de janvier ! En effet, la troisième décade de janvier et l'intégralité du mois de février 2023 ont été dominées par un blocage anticyclonique historiquement puissant et tenace ! Durant la deuxième moitié de cet hiver, la pression moyenne en France a dépassé les 1025 hPa dans le nord-ouest de l'hexagone, une anomalie de plus de 10 hPa sur une période d'un mois et demi !

 

Pression moyenne en Europe du 15 janvier au 28 février 2023 - via NOAA

 

 

 

Du 22 janvier au 21 février 2023, la France a connu une série incroyable de 32 jours consécutifs sans pluie significative (cumul quotidien inférieur à 1 mm), sa plus longue série depuis le début des statistiques en 1959 ! Le mois de février 2023 fut remarquablement sec avec un déficit pluviométrique de 73% à échelle nationale. En d'autres termes, un ennui profond pour les passionnés avec une absence totale d'événement météo durant le mois. Il n'a quasiment pas plu ou presque dans de nombreuses régions (0 mm à Melun, 1 mm à Beauvais, 1,6 mm à Paris)...

 

Cumuls de pluie en France en février 2023 et rapport à la normale 1991-2020 - Météo Villes

 

Finalement, l'événement météo le plus marquant de cet hiver 2022-2023 restera sans doute cette remarquable anomalie anticyclonique. On comprend pourquoi les passionnés de météo - bien souvent avides de temps agité - ont trouvé le temps long ces derniers mois...

 

 

 

 

Quel avenir pour l'hiver français ?

 

La France sort de deux hivers secs avec une anomalie de précipitations de -25% à échelle nationale lors de cet hiver 2022-2023 tandis que celle de l'hiver 2021-2022 était de -18%. Cependant, il ne faut pas oublier que l'hiver 2020-2021 avait été très arrosé avec un excédent de 31%. D'ailleurs, les projections des modèles climatiques pour les décennies à venir s'accordent sur une pluviométrie moyenne en hausse en France lors de l'hiver, tandis qu'elle baisserait durant les autres saisons (surtout en été). En cause, un air de plus en plus doux capable de contenir plus d'eau et donc de renforcer les perturbations.

 

Projections climatiques de l'évolution de la pluviométrie par saisons en France d'ici 2100 - via Drias-Climat

 

 

 

Le problème est qu'avec des masses d'air chaud de plus en plus importantes sur Terre, le réchauffement climatique pourrait aussi permettre à la cellule de Hadley de s'étendre vers le nord au fil des années >>> Cela pousse l'anticyclone des Açores vers des latitudes de plus en plus élevées et conduit à rapprocher sa position moyenne de l'Europe, y compris en hiver comme ce fut le cas ces deux dernières années. Ainsi, le courant perturbé est de plus en plus repoussé vers des latitudes plus élevées, ce qui mettrait à mal les projections climatiques évoquées ci-dessus.

 

Anomalie de géopotentiels dans le monde d'octobre 2021 à avril 2022 - via climatereanalyzer.org

 

 

Malgré une récurrence anticyclonique qui interpelle depuis plusieurs années, nul ne peut affirmer si l'hiver français va véritablement devenir plus calme et plus sec à l'avenir ou s'il s'agit simplement d'un cycle. N'oublions pas que le climat se juge sur de longues périodes et que quelques années ne suffisent pas à dégager une tendance de fond (variabilité interannuelle).

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

Toulouse fait désormais partie des 19 villes du réseau meteo-villes.com et permet aux internautes de bénéficier d'un service météo gratuit et d'une qualité vraiment exceptionnelle...
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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.