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Violente tempête du 17 décembre 2004

Contrastant avec le calme plat régnant depuis de nombreuses semaines sur notre territoire, une violente tempête a frappé les régions au nord de la Seine il y a exactement 12 ans, le 17 décembre 2004. Cette dépression assez creuse (pression minimale légèrement inférieure à 980hPa sur le Pas-de-Calais) circula de façon très rapide (pas plus de 2/3 heures pour les vents les plus soutenus) au sein d'un courant jet atmosphérique particulièrement puissant ayant permis son renforcement brutal.

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Carte d'analyse du 17 décembre 2004 - Met Office

Mais la particularité de cette tempête réside dans la force de ses vents tempêtueux, aussi violents dans l'intérieur des terres qu'au niveau des côtes. En effet, les rafales observées ont atteint 130 à 140km/h de façon quasi-généralisée sur un couloir s'étendant de la Seine-Maritime à la Champagne en passant par la Picardie, pour une valeur maximale sur les côtes exposées de 155km/h au Cap de la Hève (Seine-Maritime). La barre des 100km/h avait par ailleurs été atteinte du nord de la Bretagne à l'Alsace.

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Malgré une violence des vents restant très brève, les dégâts ont été très nombreux. Des toitures sont arrachées, des arbres déracinés, des voitures endommagées, et des coupures d'électricité en pagaille puisque plus de 385 000 personnes étaient alors sans courant au plus fort des évènements, dont 200 000 de la Normandie au Pas de Calais, et 55 000 rien qu'en Ile-de-France. Le trafic ferroviaire et aérien était alors fortement perturbé voire totalement interrompu sur de nombreuses régions du Nord du pays, et notamment à Orly.

Mais surtout, le bilan humain est lourd, puisque l'on dénombrait alors divers blessés, ainsi un total de 6 décès, tués majoritairement lors de la chute d'arbres déracinés par les rafales tempétueuses (motocycliste dans l'Oise, automobiliste dans la Somme ainsi qu'un passager dans l'Aisne, ou encore un promeneur dans un parc forestier près de Laon). Dans la capitale, c'est la chute d'un marronnier qui est responsable du décès qu'une automobiliste dans le XVIe arrondissement.

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Décès d'une automobiliste après une chute d'arbre dans le XVIe arrondissement - France 3

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Dégâts observés en Picardie - Ina/France2

 

Bulletin télévisé du 17 décembre 2004 (démarrage à 1mn 18).

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.