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Les hivers en France

Une courte mais intense vague de froid

 
  • Du 10 au 20 janvier 1966, se produit une courte mais intense vague de froid. Il commence à neiger de la Normandie à l’Alsace, dans la nuit du 10 au 11 janvier, et ces chutes de neige surprennent par leur abondance car il tombe une bonne vingtaine de centimètres en Région Parisienne alors que les bulletins météo (diffusés principalement à la radio) n’avaient annoncé que quelques centimètres. Ainsi, Paris se laisse surprendre, et les rues ne sont déblayées que très lentement. La persistance du froid complique la situation jugée plus difficile qu’en mars 1946 où l’on avait réussi à mobiliser 8000 hommes (contre 3500 en 1966 en raison d’un taux de chômage très bas). L’armée est donc appelée à la rescousse et 1000 hommes de troupe entreprennent de casser la glace. Au matin du 11 janvier, les autobus ne circulent qu’à partir de 8h (au lieu de 5h30) et le trafic ne reprend que très lentement. Les trains de banlieue accusent également des retards considérables et la gare St-Lazare enregistre une affluence record de voyageurs. Il faut dire que cette gare est la plus fréquentée de France car nous sommes au début de l’expansion des « banlieues dortoirs » où des centaines de milliers de travailleurs font quotidiennement le voyage vers Paris. D’autre part, au moment où les grandes électrifications permettent d'amorcer la modernisation progressive du réseau ferré, les journaux signalent que les trains à vapeur encore présent ont davantage de difficulté à circuler par cette neige. Dans le Val-D’Oise (faisant encore partie de la Seine-et-Oise), 200 automobilistes sont débloqués par le 1er régiment du Tchad après avoir passé plus de 2 jours dans leurs véhicules très peu chauffés ! La couche de neige atteint parfois 1 m, et certains villages (comme Magny-en-Vexin) restent isolés pendant près d’une semaine. Cette neige très abondante fait le bonheur des skieurs, jusque dans les rues de la capitale, même si l’on skie plus volontiers dans les parcs ou par exemple sur les pentes du mont d’Avron, à Neuilly-sur-Marne (93) où commencent à fleurir les barres de HLM (comme ce fut le cas à Sarcelles 5 ans plus tôt). A Paris, les 750 élèves de l’annexe du lycée mixte Lamartine (dans le 18eme arrondissement) décident de faire grève car dans ces baraquements en préfabriqué datant de l’après-guerre, les classes sont à peine chauffées (la température atteint parfois péniblement 0°C !). C’est d’ailleurs dans cette ambiance déjà très montagnarde que 115 classes de neige partent sur les pistes (une pratique devenue de plus en plus fréquente dans les années 60).


  • Alors que le froid et la neige font souvent la joie des jeunes (quelles que soient les époques), les premières victimes de l’hiver sont les personnes âgées dont les difficultés sont largement abordées par la presse. En 1966, on compte 750 000 économiquement faibles (qui ne vivent qu’avec 5F20 par jour) et auxquels une attribution supplémentaire de 50 kg de charbon est décidé au cours de cette vague de froid. Au fil des jours, c’est quasiment toute la France qui se trouve recouverte de neige, et le froid devient très rigoureux. Les canaux du Nord commencent à geler et les fleuves (comme la Seine) rejettent des glaçons. Le thermomètre affiche jusqu’à -31° dans le Jura, -19° à Auxerre, -18° à Lyon et -17° en proche banlieue de Paris. A Neuilly, le gel fait sauter des conduites d’eau, et les habitants sont alimentés par des camions-citernes. Les régions du Sud ne sont pas épargnées et à Marseille, 20 chevaux sont retrouvés morts de froid sur un cargo après avoir traversé la Méditerranée. Un redoux spectaculaire se produit le 20 janvier, mais il est accompagné de pluies verglaçantes qui sèment une énorme pagaille en Normandie, en Région Parisienne puis dans tout le Nord-est. On mesure 1cm de glace sur les pistes d’Orly et du Bourget qui sont évidemment fermées. Un peu partout, la circulation est paralysée et il est même difficile de marcher sur les trottoirs. Le vendredi 21 janvier, c’est le dégel généralisé, et la boue remplace la neige. Certaines villes auront connu une hausse de 24°C en seulement 24h !

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.