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Les hivers en France

Le blizzard de la St-Sylvestre

 
  • La St-Sylvestre 1978 et le mois de janvier 1979
    Les 30 et 31 décembre 1978, Laurent Broomhead (devenu depuis peu le « monsieur météo » d’Antenne 2*) annonce l’arrivée massive d’air glacial en provenance de Suède et gagnant lentement le Nord de la France. Au passage du front, la chute de température est très spectaculaire (et probablement l’une des plus importantes du siècle). La pluie verglace au sol et se transforme en neige dès le 30 décembre au soir sur le Nord-Pas-de-Calais, puis sur la Seine-Maritime et le nord de la Picardie le 31 au matin. Le 31 décembre à 16h, la limite passe au niveau de la Région Parisienne et  alors que la station météo d’Orly (à 20 km au sud de Paris) enregistre +11°, au même moment la station de Roissy (à 50 km au nord d’Orly) relève –10°, soient 21° de différence !! Une tempête de neige paralyse la capitale dans la soirée et la nuit de la Saint-Sylvestre. La circulation y est alors si difficile que la plupart des taxis refusent les clients ! Il faut 2h pour effectuer une course Châtelet-Passy distants de 5 km. Les trains sont également bloqués et quasiment tout le trafic de la banlieue est paralysé, laissant des centaines de voyageurs, habillés en tenue de réveillon et cadeaux sous le bras, dans une sorte d’inconnue et de panique. Même situation et atmosphère particulière en gare de Lille, Amiens ou de Rouen. A la fin du réveillon, de très nombreux automobilistes des régions touchées par la baisse des températures ont un mal fou à ouvrir les portières de leur véhicule car les sérures sont recouvertes d’une épaisse couche de glace… Le froid glacial qui concerne le nord de la Seine dans la journée du 31 décembre déferle ensuite jusqu’à l’Aquitaine et à la vallée du Rhône le 1er janvier. Au matin du 1er de l’an 1979, les températures descendent en dessous de -15°C sur les régions du Nord, et face à de telles conditions, on reste calfeutré chez soi, renonçant à la balade traditionnelle des jours fériés et aux rituelles visites de présentation des vœux du nouvel an. Devant la hausse de consommation de chauffage et d’électricité, EDF redoute alors un nouveau « mardi noir » (en référence à la panne générale et totalement inédite qui a eu lieu deux semaine plus tôt, le 19 décembre 1978). La vague de froid se poursuit jusqu’au 9 janvier et les 4 et 5 janvier, une terrible tempête de neige paralyse un axe s’étendant de la Bretagne au Morvan, en passant par Paris. Ce véritable blizzard prend au piège des centaines d’automobilistes dans les plaines du sud de Paris, avec des hauteurs de neige atteignant en moyenne de 80 cm dans la Beauce, ce qui est vraiment exceptionnel pour ces régions (on avait mesuré 60 cm à Paris durant l’hiver 1709). Près de Rambouillet et d’Etampes (sud des Yvelines), on fait même appel aux chars militaires pour dégager certaines localités des congères. Les 6 et 7 janvier, les températures descendent à –19° à Caen, –16° à Chartres, -14° à Orléans et –13° à Paris-Montsouris.

    *A partir de la fin des années 1970, l’information météo passe avant tout pas le biais de la télévision. En 1987, TF1 décide de séparer la météo du journal car l’intérêt du public est tel, que la météo génère d’énormes revenus publicitaires (les plus importants de la télévision). Toutes les chaînes de TV ont leurs présentateurs, et ces derniers deviennent de véritables stars. 



  • Témoignage Guillaume Séchet
    L’événement que je vais vous raconter fait partie de mes meilleurs souvenirs d’enfance. C’était le 31 décembre 1978 et j’avais 9 ans. La météo me passionnait déjà depuis quelques années. J’habitais Le Clayes-sous-Bois, une commune des Yvelines, à quelques kilomètres de Versailles. Comme chaque année, nous nous apprêtions à réveillonner chez mes grands-parents, à Louviers (en Haute-Normandie). Ce matin là (comme depuis quelques jours), le temps était très doux et pluvieux. A notre départ pour Louviers, le thermomètre installé à la fenêtre de ma chambre indiquait 12°C. Pourtant la météo annonçait un brutal changement de temps, ce que j’avais peine à croire étant donné l’exceptionnelle douceur observée. Nous voici donc partis en Simca 1100 vers 10h, ma sœur, mes parents et mon chien. A l’époque mon père préférait les petites routes de campagne à l’autoroute de Normandie. En arrivant à Beynes (situé à seulement 10 km des Clayes-sous-Bois), le paysage change tout à coup d’aspect. Les arbres se mettent à scintiller, comme si les gouttelettes d’eau restaient figées sur les branches. Ayant déjà vécu le phénomène de la pluie verglaçante en février de la même année, je le fais remarquer à mes parents. Quelques kilomètres plus loin, la ville de Thoiry est comme paralysée. La glace est présente partout ce qui laisse supposer que nous avions perdu au moins 12 voir 14°C en seulement 20km de distance ! Mais la neige n’était pas encore là. Il a fallu attendre notre arrivée à Louviers pour voir apparaître les premiers flocons. Et là, quel spectacle… Une véritable tempête de neige s’abat d’un seul coup sur la ville. A notre arrivée, ma grand-mère semble très inquiète. Il faut dire que nous avions 1h de retard et qu’à Louviers, le thermomètre indiquait… -9°C !! 21°C de différence sur une distance de 90km ! Un véritable blizzard souffla tout au long de l’après-midi du 31 décembre et de la nuit du réveillon. Des communiqués radios conseillaient aux habitants de la région de ne pas sortir ; le réseau routier étant souvent paralysé. Au matin du 1er janvier 1979, la température affichait -13°C. J’ai appris plus tard que le 31 décembre à 16h, l’air froid arrivant sur l’agglomération parisienne, une différence de 21°C avait été enregistrée entre le sud et le nord de la région. Alors que les quartiers nord de Paris étaient déjà sous la neige, le sud de la capitale connaissait encore un temps pluvieux et très doux ! (ce que M Jacques-Philippe Broux, ex-président Directeur général de La Chaîne Météo m’a raconté).

     

  • Ces informations ont été recueillies par Guillaume Séchet. Toute copie est strictement interdite.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.