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La température des mers et océans à des niveaux records en février 2024

Déjà excessivement élevée en 2023, la température moyenne à la surface des mers et océans a atteint de nouveaux sommets durant ce mois de février 2024, établissant un nouveau record !

 

Des niveaux jamais atteints !

Comme la température de l'air, celle des mers & océans en surface atteint des niveaux remarquables. Depuis le début de l'année 2024, la température moyenne de l'eau en surface sur Terre est souvent restée supérieure à la barre des 21°C, un seuil qui n'avait encore jamais été atteint avant l'année 2023. Un nouveau record depuis le début des mesures a été établi le vendredi 9 février 2024 avec une moyenne proche de 21,2°C sur Terre, un niveau supérieur au record établi lors du mois d'août 2023 !

Température moyenne des mers & océans sur Terre de 1981 à 2024 - via climatereanalyzer.org

 

 

La carte ci-dessous permet de visualiser l'écart à la normale de la température des mers & océans (en surface) au 13 février 2024. On constate une omniprésence des anomalies chaudes dans les différents océans de la Terre. Atlantique, Pacifique et Indien sont actuellement sensiblement plus chauds que la normale avec une anomalie exceptionnelle à l'ouest de l'Afrique (+3 à +4°C) ! El Niño est encore clairement visible dans le Pacifique, bien qu'il commence lentement à faiblir. Il participe inévitablement à l'augmentation de la température mondiale et donc au record actuel. Cependant, il est important de rappeler que la barre des 21°C a été atteinte pour la première fois fin mars 2023, alors qu'El Niño n'avait pas encore débuté. Il n'explique donc pas tout.

Écart à la normale de la température de l'eau en surface au 13 février 2024 - via NOAA

 

 

Une année 2023 déjà inédite

L'an dernier, la température moyenne des mers & océans avait atteint des niveaux records à partir du printemps puis l'apparition d'El Niño avait encore amplifié la hausse au cours de l'été, conduisant à établir un nouveau record. On se rappelle que l'océan Atlantique avait surchauffé de manière spectaculaire et inédite lors des mois de juillet et août 2023. La carte ci-dessous rappelle que les anomalies thermiques de l'eau en surface avait atteint +2 à +4°C sur de vastes zones de l'Atlantique mais aussi de la Méditerranée, jusqu'en Mer de Norvège et en Mer de Barents !

Anomalie de la température de l'eau dans l'Atlantique en juillet 2023 - carte ECMWF

 

 

Le graphique ci-dessous atteste de cet emballement de l'augmentation de la température de l'eau de mer sur Terre au cours de l'année 2023. On observe une augmentation spectaculaire de l'anomalie chaude dès le printemps 2023 puis un pic au cours de l'été, dépassant de très loin les anciens records établis en 2016 et en 2020. El Niño devrait s'estomper dans les prochains mois et le retour de La Niña est d'ores et déjà envisagé pour la fin de l'année 2024. Il sera intéressant d'observer l'évolution de ces anomalies records d'ici la fin 2024 et l'année 2025.

Anomalie de la température de l'eau sur Terre de 1955 à 2023 - via ocean.iap.ac.cn

 

 

Océans trop chauds : des conséquences majeures

Les conséquences de l'augmentation de la température des mers & océans sont nombreuses et parfois dramatiques. La mauvaise santé des coraux est l'une des plus connues. En effet, ces espèces marines qui ne se développent que très lentement sont incapables de s'adapter à des changements climatiques trop brutaux. En l'occurrence, l'augmentation de la température de l'eau conduit à un phénomène de blanchiment des coraux dans plusieurs mers et océans du globe. Si l'anomalie chaude est importante et dure dans le temps, le corail peut subir une mortalité importante. Cela menace de nombreuses espèces, engendrant un appauvrissement considérable de la biodiversité marine.

Le blanchiment des coraux est causé par l'augmentation de la température de l'eau - via Mr Mondialisation

 

 

L'océan est également une formidable puit à CO2. En effet, on estime qu'environ 25 à 30% du CO2 émis par l'activité humaine est absorbé par les océans, un chiffre considérable mais dont la proportion pourrait diminuer. En effet, ce sont les eaux froides qui possèdent la plus grande capacité d'absorption. Des océans de plus en plus chauds absorberont moins de CO2, ce qui ne fera qu'augmenter sa quantité dans l'atmosphère, générant un cercle vicieux qui favorisera l'augmentation de la température de l'air et de la mer. De plus, ce mécanisme génère une acidification des océans, qui peut représenter une menace pour les écosystèmes marins à long terme.

Schéma montrant l'absorption du CO2 par les océans - via A. Vargas Terrones / AIEA

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.