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Le problème de sécheresse est-il résolu pour cet été ?

Avec les pluies copieuses des derniers mois, la France est-elle désormais à l'abri d'une sécheresse pour l'été 2024 ? Faisons le point sur la situation en ce mois de mars.

 

Retour de la pluie : une amélioration durable

Si l'on se penche sur la pluviométrie depuis un mois, on constate qu'aucune région française n'est en déficit. Entre la mi-février et la mi-mars 2024, plus de la moitié de la France a connu une situation plus humide que la normale (en bleu sur la carte ci-dessous) et même très humide en direction de la Gironde, des Charentes, de la Provence et de la côte d'Azur. La situation est proche de la normale au nord-ouest, du nord des Alpes aux frontières du nord-est, en Occitanie ou encore en Corse.

Rapport à la normale de la pluviométrie de la mi-février à la mi-mars 2024 - via Info Sécheresse

 

 

Très sec jusqu'à la mi-octobre 2023, la météo est depuis redevenue nettement plus humide en France. Depuis l'automne dernier, les périodes anticycloniques ont été assez peu nombreuses, laissant la part belle aux séquences perturbées et parfois copieusement pluvieuses. Si l'on fait un bilan sur les 6 derniers mois, on constate que la pluviométrie est satisfaisante sur la quasi-totalité de la France avec des excédents sur le Nord-Pas-de-Calais, l'Aquitaine ou les Charentes. En revanche, le Languedoc-Roussillon fait exception et se distingue par un déficit pluviométrique conséquent. L'est de la Corse a également été trop peu arrosé.

Rapport à la normale de la pluviométrie de la mi-février à la mi-mars 2024 - via Info Sécheresse

 

 

Nappes et cours d'eau vont bien mieux qu'en 2023

Après un automne et un hiver régulièrement arrosés, l'état des nappes phréatiques s'est considérablement amélioré à échelle nationale. Au 1er mars 2024, près de la moitié des nappes phréatiques de France affichaient des niveaux supérieurs à la normale et seul un tiers sont encore inférieurs à la norme. De plus, il s'agit de la situation au 1er mars 2024 qui ne tient donc pas compte des récents épisodes pluvieux (notamment ceux qui ont affecté le sud-est). Comparativement à la même date en 2023, la situation des nappes du pays est bien plus confortable à l'approche de la saison chaude. Cependant, le Roussillon est toujours dans une situation délicate, faute de pluies copieuses depuis fort longtemps...

Niveau des nappes phréatiques au 1er mars en 2023 et en 2024 - via BRGM

 

 

Avec ces épisodes pluvieux répétés, l'amélioration n'est pas observée qu'en profondeur. En surface, les cours d'eau affichent des niveaux et des débits nettement supérieurs à la normale dans de très nombreuses régions ! Certains sont d'ailleurs encore en crue. Toutefois, l'Aude et les Pyrénées-Orientales font encore exception avec des cours d'eau excessivement bas, suite à un manque de pluie chronique depuis plus de 2 ans.

Niveau moyen des cours d'eau par rapport à la normale à la mi-mars 2024 - via Info Sécheresse

 

 

Focus sur le sud-est : une amélioration mais pas partout

Le sud-est de la France a grandement profité des multiples épisodes pluvieux des dernières semaines. En région PACA, l'amélioration a été franche grâce à plusieurs vagues pluvieuses importantes entre février et début mars. Après le dernier épisode, l'indice d'humidité des sols mettait en évidence la saturation des sols en eau sur une bonne partie de la Provence et de la côte d'Azur, particulièrement dans le Var et les Alpes-Maritimes où il a plu en abondance. De plus, le manteau neigeux est désormais très important dans le sud des Alpes. La fonte de cette neige au cours des prochains mois permettra d'alimenter les cours d'eau et d'éloigner la sécheresse.

Indice d'humidité des sols sur PACA au 11 mars 2024 - via Météo France

 

 

En revanche, la partie ouest de l'arc méditerranéen n'est pas du tout logée à la même enseigne. Le Roussillon reste le secteur qui manque le plus d'eau et ce depuis plus de deux ans. L'Aude et les Pyrénées-Orientales subissent une sécheresse chronique. Pour la première fois depuis le début des mesures, la station de Perpignan est passée sous la barre des 500 mm de pluie tombés en 2 ans. De la mi-mars 2022 à la mi-mars 2024, il n'est tombé que 497 mm de pluie sur la capitale du Roussillon. La moyenne annuelle est de 578 mm à Perpignan. Cela signifie qu'il est tombé moins de pluie sur deux années entières qu'il ne devrait en tomber sur 12 mois...

Cumuls de pluie sur 2 ans à Perpignan depuis le début des mesures - graphique Arkus via infoclimat.fr

 

 

En résumé : les risques de sécheresse pour la saison estivale 2024 sont nettement moins prononcés qu'en 2023. Cependant, le Roussillon reste surexposé. Par ailleurs, l'installation d'un temps durablement chaud et sec au cours des mois à venir pourrait conduire à une nouvelle dégradation notable des conditions. Si la situation est bien plus confortable que l'an dernier, le risque de sécheresse ne peut pas être écarté alors que nous ne sommes qu'à la mi-mars.

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.