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Phénomènes orageux - le cumulonimbus

Cet article est lié à notre série sur les phénomènes orageux, dont vous pouvez retrouver le 1er ici >> et le second ici >>

 

Un nuage pas comme les autres

Chaque nuage possède des caractéristiques qui lui sont propres, on pourrait dire que le cumulonimbus les possède toutes: fait d'eau liquide, surfondue ou de glace, présent des plus basses aux plus hautes altitudes de la troposphère, produisant pluie, neige, grêle ou aucune précipitations... Il s'agit décidément un nuage à part.

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Le cumulonimbus est un nuage qui dépasse allègrement tous ses compagnons, il apparaît nettement grâce à sa taille, et à sa forme d'enclume

 

Ses dimensions sont impressionnantes par leur hauteur principalement (il peut être assez peu vaste, bien que de véritables monstres bien plus larges que hauts puissent exister). Sa hauteur varie de 4000m en masse d'air froid à plus de 18 000m en masse d'air tropicale ou équatoriale. En France, sa hauteur varie le plus souvent entre 8 000 et 12 000, ponctuellement 14 000m au coeur de l'été.

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Le cumulonimbus fait partie à la fois des plus hauts et des plus bas nuages de la troposphère, une caractéristique unique - notre-planete.info

 

Un nuage "vivant"

Le cumulonimbus est un nuage bien plus dynamique que tous les autres, car il possède une organisation particulière entre courant ascendant et descendant qui participe directement à son alimentation en énergie, et peut s'adapter à son environnement pour poursuivre son maintien.

 

La cellule orageuse

Au niveau des radars météorologiques, l'orage prend une forme commune dans le monde vivant (bien qu'il s'agisse d'une paréidolie): la cellule.

La cellule orageuse est un ensemble comprenant

- Une zone de faible activité qui constitue l'essentiel de son espace, où l'on retrouve des phénomènes généralement peu intenses ou espacés: faible activité électrique, pluie faible à modérée, vent modéré.

- Une zone de forte activité (noyau), beaucoup plus petite (quelques centaines de m² à quelques km² maximum dans la plupart des orages) où l'on retrouve la plupart de l'activité orageuse et les phénomènes les plus intenses: pluies violentes, grêle et l'essentiel de l'activité électrique. Cette caractéristique explique le caractère très localisé des dégâts liés aux orages.

 

Ces cellules peuvent être solitaires ou interagir entre elles, on parle alors d'orage multicellulaire.

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Image radar des orages du 9 mai 2018 montrant l'aspect typique de la cellule orageuse - bienpublic.com

 

Cycle de vie du cumulonimbus

Nous parlons ici du type d'orage le plus simple: le cumulonimbus isolé, l'orage monocellulaire. Les autres types d'orages seront l'objet d'un article futur.

 

Bien que se formant parfois d'un nuage totalement isolé, le cumulonimbus se développe souvent au sein d'un groupe de cumulus, dont l'un prendra de l'ampleur et finira par dominer tous les autres, et réalisera son cycle de vie.

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Cycle de vie du cumulonimbus - jibelo.free.fr

 

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Cycle de vie réel d'un cumulonimbus (Hector) - gizmodo.com

 

A - le cumulus mediocris

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Ce cumulus est la transition entre le cumulus de beau temps (humilis plus large que haut) et la phase supérieure. A ce stade, l'instabilité commence à se faire sentir mais aucun cumulus ne prend vraiment le dessus sur les autres. C'est la 1ère étape vers le développement d'un orage, son extension verticale commence mais elle reste limitée et ses contours sont encore assez déchiquetés par endroit. Il est aussi large que haut en moyenne.

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Cumulus mediocris - J.GAILLARD

 

B - le cumulus congestus

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Quand la masse d'air gagne encore en instabilité, le nuage se développe plus franchement - il gagne en altitude (plus haut que large) et devient boursouflé et net sur toute sa hauteur.

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Cumulus congestus - J.GAILLARD

 

C - cumulonimbus calvus

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Quand le sommet du nuage commence à geler, il perd ses contours sommitaux mais conserve tout de même plus ou moins l'apparence générale d'un cumulus congestus. Il s'agit du cumulonimbus calvus (pour "chauve"). L'enclume ne s'est pas encore développée mais le nuage peut déjà produire une activité électrique. En été, les précipitations n'ont souvent pas encore commencé à ce stade.

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Cumulonimbus calvus - J.GAILLARD

 

D - le cumulonimbus capitalus incus

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Ce cumulonimbus est le nuage dans sa vie "adulte". C'est à ce moment qu'il est le plus organisé, et souvent le plus intense dans ses phénomènes orageux. Cette période peut durer de quelques minutes à plusieurs heures selon son organisation interne et l'énergie disponible.

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Cumulnimbus capitalus incus - J.GAILLARD

 

E - phase de dissipation, cirrus spissatus

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SI l'alimentation devient insuffisante ou que son organisation interne fait prendre le dessus au courant descendant, le nuage se déstructure et finit par se dissiper. Souvent, l'enclume persiste bien plus longtemps que la base et forme un voile épais en forme de cône renversé, le cirrus spissatus cumulonimbogenitus. Il est également appelé "enclume orpheline".

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Phase de dissipation - J.GAILLARD

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.