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Prévisions météoExplication des phénomènes

Pourquoi la fin de cette longue période de temps calme ?

Retour du flux océanique perturbé cette semaine

 

L'anticyclone subtropical dominait sur la France depuis les environs du 20 janvier avec un temps de ce fait majoritairement calme et sec sur notre pays, persistant d'ailleurs en ce début de semaine. Dans le même temps, les zones dépressionnaires étaient de ce fait repoussées plus au Nord, concernant plutôt les abords de l'Islande jusqu'à la Scandinavie où plusieurs tempêtes parfois très puissantes ont d'ailleurs été observées ces derniers jours.

Situation atmosphérique sur l'Europe en ce 5 février 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Néanmoins, l'anticyclone subtropical est peu à peu repoussé vers le Sud dans les prochains jours, laissant ainsi le champ libre à l'influence océanique dépressionnaire qui se déplace de ce fait elle aussi plus au Sud, influençant notre pays dès le milieu de semaine.

Évolution des géopotentiels sur l'Europe entre le 5 et le 11 février 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ainsi, le temps va de nouveau devenir plus humide et perturbé avec le retour de la pluie sur de nombreuses régions dès mercredi 7 février, s'étendant à la quasi-totalité de la France d'ici la fin de semaine avec des cumuls parfois notables, notamment en allant vers le Sud-Est du pays. 

Cumuls de précipitations du 5 au 11 février 2024 sur la France - Modèle GFS via WX CHARTS

 

La neige devrait également faire son retour en montagne d'ici la fin de semaine même si la pluie pourrait encore tomber jusqu'à une altitude assez élevée au début de cette période perturbée. Notre pays sera en effet situé jusqu'à vendredi/samedi à l'avant de la zone dépressionnaire, induisant de ce fait un flux de Sud-Ouest plutôt doux et une neige ne tombant qu'en haute altitude sur nos reliefs.

 

Toutefois, de l'air plus froid devrait ensuite s'écouler plus facilement par le Nord-Ouest à l'arrière de cette zone dépressionnaire, induisant une baisse de la limite pluie-neige. Les températures resteront néanmoins trop élevées pour espérer de la neige à très basse altitude ou en plaine.

 

Températures à 850 hPa sur l'Europe le 10 et le 11 février 2024 - Modèle GFS via WX CHARTS

 

Une dégradation et une fraîcheur seulement temporaires ?

 

D'après les dernières modélisations, ce changement de temps et cette baisse des températures pourrait se montrer relativement temporaire sur notre pays. La semaine suivante, les hautes pressions pourraient en effet déjà faire leur retour avec le retour d'un temps de nouveau plus calme et sec sur de nombreuses régions, contrastant donc avec le temps plus perturbé attendu dans les prochains jours.

Anomalies de précipitations du 5 au 18 février 2024 sur l'Europe - ECMWF

 

Du côté des températures, un dégradé Nord/Sud pourrait être observé avec des valeurs restant relativement fraîches en allant vers le Nord et le Nord-Est du pays mais un ressenti de nouveau plus doux au Sud.

Anomalies de températures sur l'Europe pour la semaine du 12 au 18 février 2024 – ECMWF

 

Une situation qu'il conviendra de confirmer cela dit car la France se situera au carrefour entre deux masses d'air, de l'air plus froid situé sur le Nord de l'Europe et plus doux plus au Sud. Tout dépendra donc de l'orientation du flux en basses couches, si celui-ci devient plus continental, l'air froid pourrait se propager vers notre pays mais si celui-ci reste à dominante océanique, alors le ressenti se montrera au contraire plus radouci.

 

Vers un changement de temps plus notable avant la fin février ?

 

Dans ce laps de temps, un réchauffement stratosphérique va se mettre en place près du pôle d'ici la mi-février, ce qui pourra avoir des conséquences par la suite.

 

Il arrive que le vortex polaire se réchauffe soudainement lors d’interactions locales entre troposphère et stratosphère, on parle alors de réchauffement "stratosphérique soudain". Les températures en altitude gagnent dans ce type de situation plusieurs dizaines de degrés en quelques jours, entraînant une perturbation de la circulation atmosphérique près du pôle.

Évolution des températures à 10 hPa sur l'hémisphère Nord entre le 7 et le 13 février 2024 – Modèle GFS via meteociel.fr

 

Ce réchauffement soudain a pour effet de perturber la circulation atmosphérique générale en altitude, le vortex polaire change alors peu à peu de sens de rotation et se décale progressivement de son axe, ondulant et permettant aux masses d’air glaciales de s’écouler vers de plus basses latitudes.

Différences entre un vortex polaire stable et perturbé par un réchauffement stratosphérique – Via LeParisien

 

Ce type de situation peut, dans certains cas, engendrer un changement de temps plus notable sur l'Europe avec par exemple un retour plus net d'un froid hivernal. Toutefois, les variations induites par un réchauffement stratosphérique varient grandement en fonction des régions, l'hémisphère Nord étant vaste.

 

Réchauffement stratosphérique soudain ne rime donc pas forcément avec refroidissement généralisé sur l’hémisphère Nord, tout dépend de la région où on se trouve. Pour le moment, les modélisations envisagent même plutôt l'inverse sur la France avec une masse d'air pouvant plus franchement se radoucir d'ici la fin du mois sur notre pays sous un flux restant majoritairement océanique.

Anomalies de températures sur l'Europe pour les deux dernières semaines de février 2024 – ECMWF

 

La tendance restera toutefois à confirmer dans les prochains jours. En attendant, la pluie va faire un son retour sur la majorité de la France avec même quelques chutes de neige en montagne avant le début des vacances de février.

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.