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Voici la météo de l'été au jour le jour et villes par villes

 

Vous avez cru à cette supercherie ?

Voici pourquoi ce type de prévision n'est pas possible, et voici quelles sont les limites d'une tendance saisonnière :

 

Les prévisions météorologiques peuvent se diviser en plusieurs parties, les prévisions à court terme (entre j-0 et j+2), les prévisions à moyen terme (entre j+3 et j+5), les prévisions à long terme et les prévisions à très long terme.

Les prévisions saisonnières sont une probabilité qu'un certain scénario se réalise

Les tendances saisonnières sont des projections à très long terme proposant des scénarios dominants allant jusqu'à 6 mois d'échéance. Celles-ci servent donc à dégager une tendance générale, c'est à dire qu'elles évaluent la probabilité que le mois soit plus sec, plus humide, plus dépressionnaire, plus chaud ou plus froid que la normale.

Probabilités de scénario de températures pour les mois de juin, juillet et août 2024 – Météo-France

 

Ces tendances ne sont ainsi qu'une probabilité qu'un scénario choisi se produise effectivement durant la période voulue. Cette notion de probabilité est importante car elle n'assure pas à 100% que le scénario choisi se produira effectivement. En effet, ce type de prévision reste encore expérimental, se basant sur les paramètres climatiques à un instant T et utilisant les dynamiques atmosphériques générales pour établir des tendances à très long terme. Leur taux de réussite n'est aujourd'hui que d'environ 60 à 65%, ce qui oblige à les prendre avec un certain recul, les erreurs étant encore relativement fréquentes.

 

Par exemple, en mai dernier, les principaux modèles de prévision saisonnière envisageaient un mois de juin plus chaud que la normale sur la France avec des anomalies de températures souvent situées entre +0,5 et +1°C par rapport aux moyennes.

Anomalie thermique en juin 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

Or, pour le moment, ce mois de juin est plus frais que la moyenne 1991-2020 (-0,6°C) sous l’influence de gouttes froides successives apportant un temps régulièrement instable et des températures sous les moyennes de saison.

Évolution de l'indicateur thermique national sur la France du 1er au 23 juin 2024 – Infoclimat.fr

 

Il est donc important de prendre en considération que ces tendances ne sont pas infaillibles et que le scénario retenu à tout de même près d'une chance sur trois de ne pas se réaliser, comme ce fut par exemple le cas durant ce mois de juin 2024.

 

Un temps moyen sur une période donnée

Il est également important de prendre en considération que la prévision saisonnière fait état d'un temps moyen sur une période donnée. En effet, si un mois est par exemple prévu plus chaud que la normale, cela ne veut pas forcément dire que la totalité de ce mois sera chaud, simplement que les températures moyennes de la période seront situées au-dessus des normales, même chose du côté des précipitations.

 

Ainsi, pour un mois prévu plus chaud que la normale, il peut très bien y avoir 3 semaines de temps chaud et une semaine de temps bien plus frais voire froid, ce qui veut dire que les températures moyennes resteront au-dessus des normales mais que le ressenti ne sera pas chaud tout au long du mois pour autant.

 

Par exemple, le mois de mai dernier était prévu d'être sensiblement plus chaud que la normale par les tendances saisonnières, ce qui fut effectivement le cas si on se base sur les températures moyennes durant ce mois. Pourtant, le ressenti en fut tout autre avec des températures régulièrement situées sous les moyennes mais une période de chaleur marquée à la fin de la première décade ayant permis de maintenir les températures moyennes au-dessus des normales de la période.

Anomalie de la température quotidienne en mai 2024 en France - écart à la moyenne 1991-2020 - Infoclimat

 

La tendance saisonnière fait donc état d'un temps moyen sur une période de quelques semaines à plusieurs mois. Ceci veut dire qu'il n'est pas possible d'établir des prévisions jours par jour à partir de celles-ci.

 

Avec la technologie dont nous disposons à ce jour, il est en effet impossible de prévoir le temps pour un jour donné à plusieurs semaines ou mois d'échéance mais plutôt d'envisager si une période se montrera sensiblement plus douce, chaude, fraîche, sèche ou humide que les moyennes.

 

Tendance saisonnière : une prévision à de larges échelles

Enfin, la prévision saisonnière est une prévision s'établissant sur de larges échelles. Les cartes d'anomalies de températures, précipitations, pressions, etc,.. sont en effet issues à l'échelle d'un pays ou d'un continent, contrairement aux modèles de prévision à court et moyen terme permettant d'établir des prévisions de manière bien plus précise, à l'échelle régionale, départementale et même communale pour la très courte échéance.

Comparaison de l'échelle mise en jeu pour un modèle saisonnier et un modèle de prévision à court terme – CFS via NOAA et arome via WX CHARTS

 

Ainsi, il ne sera en général pas possible de dégager une tendance à une échelle plus petite qu'un pays pour une prévision saisonnière. Dans certains scénarios, les modélisations permettent de dégager des différences selon les régions mais ceci reste rare et surtout à prendre avec de grandes pincettes tant le risque d'erreurs est accentué.

 

Par exemple, les modèles saisonniers avaient effectivement envisagé un mois de juin 2024 plus humide que la normale lors des dernières tendances établies au mois de mai dernier avec une tendance humide possiblement plus franche sur le Sud et le Sud-Est de la France.

Anomalie pluviométrique en juin 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

Un prévisionniste se basant sur ces cartes aurait donc établi une tendance humide plus franche en allant vers le Sud-Est de la France, ce qui ne s'est pas particulièrement vérifié depuis le début du mois. Si juin 2024 a été en effet très humide pour le moment, on note que les cumuls les plus importants ont été observés sur une large partie centrale du pays, ce qui diffère donc sensiblement des prévisions saisonnières établies un mois auparavant.

Cumuls du 1er au 23 juin 2024 sur la France – meteo60.fr

 

Encore une fois, il est donc impossible d'établir une prévision à l'échelle d'un département ou même d'une commune à partir d'une prévision saisonnière, l'échelle de celle-ci étant bien trop grande pour cela.

 

Voici donc pourquoi une prévision jour par jour et ville par ville pour l'été n'est techniquement pas possible à plusieurs semaines d'échéance, les prévisions saisonnières servant simplement à établir une tendance générale sur une période donnée et à l'échelle d'un pays, au mieux d'une région. Si des prévisions de ce type sont parfois disponibles sur internet, il est important de savoir que celles-ci relèvent plus d'une divination que d'une réelle tendance, et ce par rapport à tous les paramètres décris précédemment.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


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