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Chronique 1957

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1957

 

Repères historiques en 1957

 

25 mars : naissance du marché commun
20 juillet : Jacques Anquetil remporte le Tour de France
24 juillet : mort de Sacha Guitry
4 octobre : le satellite russe « Spoutnik » surprend le monde

Prés de 500 000 foyers disposent d’un téléviseur

 

Évènements météo marquants de l’année 1957 : tempête de février, inondations et catastrophe du 14 juin dans le Queyras, vague de chaleur et sécheresse de juillet 1957

 

2 février 1957 : on se croirait au mois de mai - le temps est presque chaud et la température atteint 19° à Paris et 20° à Auxerre.

 

Nuit du 14 au 15 février 1957 : un très violent coup de vent provoque d’énormes dégâts entre la Loire et l’Auvergne - la plaine du Forez est particulièrement touchée - les rafales sont impressionnantes : 163 km/h à Vichy, 158 km/h à Romilly dans l’Aube, 155 km/h à Cognac, 125 km/h à Bordeaux. Dans le même temps, on enregistre d’importantes inondations en Bretagne et dans l’est. ATTENTION car ces valeurs ne peuvent pas être comparées aux valeurs mesurées par les appareils actuels... Les appareils de 1958 surestimaient les rafales de vent...

Malgré tout, ce violent coup de vent provoque d’énormes dégâts sur un grand quart Sud-ouest et l’Auvergne (plaine du Forez particulièrement touchée). Dans le même temps, on enregistre d’importantes inondations en Bretagne et dans l’est. "À Saint-Trojan, sur l’île d’Oléron, l’eau monte très haut, au-dessus des digues. Plusieurs bateaux se retrouvent les uns sur les autres. De l’autre côté de l’île, sur le littoral ouest, la dune est en partie détruite et l’eau envahit l’intérieur des terres »

 

Analyse météo de la tempête du 15 février 1957

 

 

Tempête du 15 février 1957 à Paris

 

 

Rafales de vent enregistrées au cours de la tempête du 15 février 1957

 

 


Inondations à Redon à la mi-février 1957

 

Les inondations du 15 février 1957 à Brest




Les inondations à Belfort à la mi-février 1957




Les inondations à Lyon à la mi-février 1957

 

Du 4 au 7 mai 1957 : le temps est particulièrement froid pour la saison - il gèle un peu partout, notamment dans le nord et les vignes sont gravement endommagées - la température atteint -5° à Nevers, -4° au Mans, -3° à Orléans ; -1° à Paris, +1° à Montpellier et +3° à Cannes - des averses de neige tenant parfois au sol se produisent jusque dans les plaines du nord et du nord-est les 5 et 6 mai 1957.



Rome sous 20cm de grêle le 7 mai 1957 (l’air très froid en altitude descend très bas, vers la Méditerranée)
 

 

La descente froide exceptionnelle du 6 mai 1957 - averses de neige dans Nord et le Nord-est

 

14 juin 1957 : des pluies torrentielles associées à une fonte spectaculaire de la neige grossissent les cours d’eau et provoquent des inondations catastrophiques dans le Queyras, en Maurienne et en Ubaye.

Ces pluies sont conjuguées à la fonte d’un manteau neigeux encore important en altitude (après un mois de mai 1957 froid et fortement pluvieux où le manteau neigeux en altitude s'est épaissi !).

Du 8 au 14 juin 1957, il tombe jusqu’à 320 mm à Abriès, dans le Queyras.

D’après l’étude du Ministère de l’Agriculture et du Centre de Géographie Appliquée de l’Université de Strasbourg, le professeur J. Tricart avait estimé qu’une lame d’eau supplémentaire de 200 à 400 mm était mobilisable par la fonte du manteau neigeux dans la tranche d’altitude 2000-2300 m dans la zone des hautes vallées proches de la frontière italienne. Débordements du Guil et rivières adjacentes.

Cet épisode est dévastateur :
- dans les Hautes-Alpes avec débordement du Guil (Queyras)
- en Savoie : débordement de l’Arc (Maurienne)
- et en Isère (Tarentaise)
Le  village d’Isola est dévasté dans la nuit du 13 au 14 juin 1957.

 

Terribles inondations et coulées de boue dans le Queyras du 14 juin 1957

 


Terribles inondations et coulées de boue dans le Queyras du 14 juin 1957

 



Terribles inondations et coulées de boue dans les Alpes du sud du 14 juin 1957

 



La coulée de boue à Val-d'Isère (Savoie)
du 14 juin 1957

 



Inondations dans la vallée du Queyras
du 14 juin 1957

 

Du 30 juin au 7 juillet 1957 : on assiste à la première vraie vague de chaleur depuis 1952 ! La sécheresse qui a débuté au printemps, s’accentue notamment en région parisienne où certaines communes sont approvisionnées en eau - la journée du 6 juillet est la plus chaude de l’été avec 35°C à Bourg St Maurice, 36°C à Clermont-Ferrand et 37°C à Paris ainsi qu’à Reims.

 


Approvisionnement d'eau en région parisienne suite à sécheresse durant l'été 1957

 

Approvisionnement d'eau en région parisienne suite à sécheresse de juin et début juillet 1957

 

La vague de chaleur du début du mois de juillet 1957

 

A Paris, les 35°C sont dépassés entre le 4 et le 6 juillet 1957.

 

En revanche, dans sa globalité, l’été 1957 n’est pas très chaud et le reste du mois de juillet est d’ailleurs frais et humide.

 

Du 3 au 10 novembre 1957, le temps est particulièrement mouvementé - pas moins de 2 violentes tempêtes balayent la France du 3 au 5 novembre 1957 - les rafales atteignent 150 km/h à Deauville, 135 km/h à Rennes et 120 km/h à Lyon

 

Analyse météo de la tempête du 4 novembre 1957

 

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1957, des pluies torrentielles et des vagues gigantesques provoquent d’importants dégâts sur la Côte d’Azur - il tombe 141 mm de pluie en seulement 12h à Nice. D’autres pluies remarquables touchent cette région les 9 et 10 novembre 1957, aggravant encore les dégâts subits quelques jours auparavant.

 

Analyse météo de la tempête du 4 novembre 1957

 

Du 11 au 14 décembre 1957, un autre épisode de pluies diluviennes se produit sur les Alpes-maritimes. C'est d'ailleurs, le plus marqué.

D'ailleurs, l’année 1957 fut exceptionnelle sur les Alpes-Maritimes car le département a connu 2 périodes catastrophiques : l’une en juin l’autre en novembre et décembre où toutes les rivières ont connu de très importantes crues (notamment le Paillon, au centre ville de Nice, la Cagne, à Cagnes-sur-mer, la Siagne, près de son embouchure, et le Var, à Saint-Laurent du Var).

 

Cumuls de pluie entre le 10 et le 12 décembre 1957 dans le Var et les Alpes-maritimes

 

Rafales de vent maximales mesurées lors de la tempête du 12 décembre 1957

 

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1957

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.