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Chronique 1958

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1958

 

Repères historiques de l'année 1958

Elvis Presley, le roi du rock, effectue son service militaire
17 avril : ouverture de l’ « expo 58 » de Bruxelles
4 juin : en visite à Alger, De Gaulle lance : « je vous ai compris »
28 juin : Pelé offre la coupe du monde de football au Brésil
28 septembre : constitution de la V eme république 28 octobre : le pape Jean XXIII succède à Pie XII
21 décembre : De Gaulle est élu président de la République

 

 

Évènements météo marquants de l’année 1958 : tempête de janvier,

 

Nuit du 6 au 7 janvier 1958 : des vents de la force d’un ouragan balayent le nord-ouest de l’Europe - en France, les régions situées au nord de la Seine sont les plus affectées par cette tempête hors du commun - on enregistre des rafales à près de 180 km/h à St Quentin (Aisne), 155 km/h à Phalsbourg (nord de la Loraine), 138 km/h à Cormeilles (nord de Paris) et 130 km/h à Belfort.

 


 

Dégâts à Paris après le passage de la tempête du 7 janvier 1958

 



La tempête du 7 janvier 1958 - analyse météo

 

Fin janvier 1958 : Temps froid avec quelques chutes de neige.



La neige à Nantes fin janvier 1958

 

7 février 1958 (Pour plus de détails sur cette tempête de neige et blizzard du 7 février 1958, CLIQUEZ ICI): une tempête de neige issue d’un très fort conflit de masses d’air paralyse une zone située entre Paris et Strasbourg - alors que la température atteint près de 10° dans la Beauce, il tombe 9cm de neige à Paris, 10cm à Beauvais, 45cm à Strasbourg et 60cm à Phalsbourg (nord de la Lorraine) - ces fortes précipitations provoquent des inondations, notamment dans le bassin de la Seine.

 

Dans la tempête de neige du 7 février 1958 en Alsace

 



Dans la tempête de neige du 7 février 1958 en Alsace, à la sortie de Seintheim (Haut-Rhin) - photo Raymond Mattauer

 

Limite froide au Nord de la Seine et origine des fortes chutes de neige du 7 février 1958 entre le Nord-Pas-de-Calais et l'Alsace

 

Du 11 au 16 février 1958 : le douceur reprend le dessus - elle devient même exceptionnelle le 15 février avec pas moins de 20° à Paris, 21° à Rouen et Tours, 22° à Cognac, 23° à Clermont-Ferrand, 24° dans le Périgord et 25° à Biarritz où l’on se baigne ! 4 jours plus tard (le 18 février 1958), une vague de froid envahit la France !

 


Chaleur exceptionnelle à Paris et record battu de la mi-février 1958 !

 

Le contraste entre la douceur du 14 février 1958 et la descente froide du 18 février 1958

 

25 et 26 février 1958 : le froid se venge et l’on perd 10 à 12° en quelques heures - une très violente tempête de neige ensevelit les régions du nord-ouest où il tombe en moyenne 10 à 15 cm - les vents qui soufflent en rafales à près de 120 km/h forment d’énormes congères qui bloquent les axes routiers - le Nord Pas de Calais est isolé du reste du monde et la couche de neige dépasse parfois 1m d’épaisseur - des centaines de véhicules sont abandonnés en pleine campagne.


La tempête de neige de la nuit du 25 au 26 février 1958 au soir dans le Nord

 

Jeanne Moreau et Louis Malle bloqués par ce blizzard de la nuit du 25 au 26 février 1958

 



La tempête de neige du 25 février 1958 au soir dans le Nord
 

 

La puissante descente froide accompagnée de vent violent (blizzard) dans la nuit du 25 au 26 février 1958

 

Ce temps perturbé engendre de graves inondations dans la région de Coulommiers qui est coupée du monde.


Terribles inondations à Coulommiers du mois de février 1958

 

Du 7 au 12 mars 1958 : une vague de froid digne d’un mois de janvier rappelant que l’hiver n’est pas terminé s’abat sur toute la France - il gèle absolument partout et de fortes chutes de neige se produisent jusque sur la Côte d’Azur.



La neige dans les rues de Pau au début du mois de mars 1958



Cannes enneigé au début du mois de mars 1958




La neige du 10 mars 1958 à Paris - Montmartre




Les joies de la neige du 10 mars 1958 sur la Butte Montmartre (Paris)

 

 

Analyse météo de la situation et descente froide du 11 mars 1958

 

Pâques 1958 se déroule parfois sous la neige - le 5 avril 1958, on mesure jusqu’à 6cm en région parisienne - dans le même temps la tramontane se lève brutalement à Perpignan où les rafales atteignent 180 km/h - le 13 avril 1958, de fortes gelées se produisent dans le sud-ouest et l’on atteint -6° à Pau.

 

Soirée du 9 mai 1958 : une ligne de violents orages provoque d’importants dégâts dans le nord pas de calais - une tornade se forme du côté de Lille.

 


Après le passage de la tornade à Lille du 9 mai 1958

 

16 mai 1958 : une tempête d’hiver balaye notamment le nord-ouest, où les vents dépassent largement les 100 km/h (150 km/h à la Tour Eiffel) - de nombreux arbres en pleine feuillaison sont déracinés. Cette tempête touche ensuite l'Est et le Sud-est du pays. En Savoie et en Isère des rafales dépassent 130 km/h. À l’aérodrome de Satolas près de Lyon, le personnel sort les avions des hangars afin de les préparer à une exposition pour un congrès. Le vent se lève et souffle avec une telle violence qu’il soulève les appareils et les fait s'entrechoquer. Un avion est même retourné sur le dos ! Des dégâts sont également signalés à Grenoble et des arbres tombent sur des automobiles

 

Les effets de la tempête du 16 mai 1958 à Grenoble (Isère)

 

La tempête du 16 mai 1958 sur la moitié Nord de la France

 

L’été 1958 n’est pas très glorieux car frais et pluvieux.

 

26 juin 1958 : une nouvelle tempête encore plus violente que celle du 16 mai 1958. Une dépression très creuse circule entre Bordeaux et Strasbourg et cette tempête ravage notamment la région Midi-Pyrénées et l’Auvergne - des rafales de vent à 185 km/h sont mesurées au Puy de Dôme et l’on atteint 140 km/h à Toulouse - des forêts sont entièrement rasées dans le Sud-ouest.

 

Les rafales de vent les plus fortes du 26 juin 1958 (avec les anémomètres de l'époque qui surestimaient un peu) :

  • 140 km/h à Toulouse-Blagnac
  • 137 km/h à Bordeaux-Mérignac
  • 130 km/h au Mont-Ventoux
  • 122 km/h à Perpignan 
  • 115 km/h à Biarritz
  • 104 km/h à Cognac et Pau

 

Nuit du 15 au 16 juillet 1958 : les orages provoquent de nombreux dégâts des Pyrénées au Nord Pas de Calais - il tombe souvent l’équivalent d’un mois de précipitations en quelques heures, notamment à Brive, Bourges, Orléans et Villacoublay (Yvelines) - dans l’après-midi du 16 juillet, les orages sévissent à Marseille où le vieux port est inondé.

 


Le Vieux-Port à Marseille est sous les eaux le 16 juillet 1958

 

11 août 1958 : une tempête de grêle anéantit certains vignobles alsaciens - les vents dépassent 120 km/h et les grêlons atteignent parfois la taille d’une balle de tennis - l’un d’eux, recueilli à Strasbourg, pèse 972g - il s’agit du plus gros grêlon répertorié en France.

 

30 septembre 1958 : des pluies diluviennes engendrent des torrents destructeurs au sud du Massif Central - cet épisode cévenol est exceptionnel - la commune d’Anduze est ravagée et une trentaine de personnes sont emportées et noyées dans ce fleuve de boue - un nouveau déluge se déclenche sur le Gard dans la journée du 4 octobre et il tombe 230 mm d’eau en 4h à Quissac.


La région d’Anduze (Gard) après l'épisode cévenol du 30 septembre 1958

 



Les rues d’Anduze (Gard) dans la boue après l'épisode cévenol du 30 septembre 1958

 



Cumuls de pluies lors de l'épisode cévenol des 29 et 30 septembre 1958

 

Le mois de décembre 1958 est extrêmement agité mais aussi très doux et sans neige - le 11 décembre 1958, une ligne de violents orages provoque de dangereuses rafales de vent notamment au centre de Paris où les rafales atteignent 145 km/h - le 16 décembre 1958, les vents se déchaînent de nouveau sur toute la façade atlantique puis sur absolument l’ensemble de la France - les stations météo signalent des rafales à 165 km/h près du Creusot (sud de la Bourgogne), 140 km/h à Bourges et Château-Chinon (Morvan), 135 km/h à Poitiers et au Puy (Haute Loire) - le 19 décembre 1958, Nice reçoit 126 mm de pluie en une seule journée.

 

La tempête du 16 décembre 1958 - analyse météo

 

Climat, météo et écarts à la normale des températures et des pluies en 1958

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Toulouse

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Notre ville de TOULOUSE


Toulouse (en occitan Tolosa) est une commune du Sud-Ouest de la France, chef-lieu du département de la Haute-Garonne et de la région Midi-Pyrénées. Elle est l’une des huit métropoles d’équilibre dont le rôle est de faire contre poids à la macrocéphalie parisienne, et abrite le siège de la communauté urbaine de Toulouse Métropole. Elle est traversée par la Garonne qui prend sa source dans les Pyrénées (visibles depuis la ville par temps clair).
Sa superficie est de 118 km² pour une altitude située entre 115 et 263 m.
Sa population est d’environ 455.000 habitants.


Le climat de Toulouse est tempéré, mais notre ville est située au carrefour de plusieurs influences : océanique à l’ouest, Méditerranéenne au sud-est et continentale la plupart du temps (lorsque les vents sont faibles). Ceci engendre le plus souvent, des étés chauds et des hivers doux (mais beaucoup plus froids que prés de la Méditerranée). Il y pleut en moyenne 124 jours / an avec un cumul de 656 mm (un peu plus qu’à Paris) et un ensoleillement annuel moyen est de 2100 h (bien supérieur que dans les villes de la moitié Nord du pays mais bien inférieur à celui des régions Méditerranéennes, en raison de la persistance des nuages bas souvent bloqués par les Pyrénées).


L'histoire de Toulouse : Le territoire de notre cité a été occupé dès le Néolithique, puis au cours de la Préhistoire avant que la ville proprement dite ne soit fondée par les Romains. Elle est ensuite, au fil des siècles occupée par les Wisigoths, puis les Mérovingiens. Sous l'administration carolingienne, Toulouse est placée, dès la fin du 7è siècle, sous le contrôle d'un comte. Elle est ensuite rattachée au royaume de France à la fin du 13è siècle, conséquence indirecte de la croisade contre les Albigeois et de la signature du traité de Meaux.


Les principaux centres d’intérêt de Toulouse sont : La Place du Capitole et son donjon, la Basilique Saint-Sernin, le château de la Reynerie, le couvent des Augustins, la Cathédrale Saint-Etienne, l’ensemble conventuel des Jacobins, l’Hôtel Dieu Saint-Jacques, la Chapelle des Carmélites, la Place Wilson, la cité de l’Espace.